"Nous sommes très attachés à ce rendez-vous", a déclaré Patrick Gomont, maire de Bayeux, au début de la présentation de la 28e édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre qui se déroulera du 4 au 10 octobre. Après une année 2020 compliquée, avec notamment des jauges, l'événement devrait retrouver plus de normalité, même si le pass sanitaire sera obligatoire pour assister aux différentes activités.
Manoocher Deghati,
président du jury international
Cinq expositions sont au programme : "Seven grams" de Karim Ben Khelifa expliquera d'où viennent "les composants de nos smartphones extraits souvent par des enfants de mines de République du Congo au sous-sol très riche, avec des conditions de travail dramatiques", a précisé l'élu. "Myanmar Printemps 2021" reviendra sur les événements autour du coup d'État militaire en Birmanie. "Douze jeunes photojournalistes anonymes nous ont fait parvenir leur travail." "S'élever au milieu des ruines, danser entre les balles" de Maryam Ashrafi évoquera notamment la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde lors de la guerre civile syrienne. Rémy Ourdan et Damir Sagolj préparent, eux, une exposition sur l'histoire des juifs de Sarajevo.
L'exposition grand format en extérieur reviendra sur la vie "extraordinaire" du président du jury international de cette édition, Manoocher Deghati, photoreporter franco-iranien de 67 ans qui "a couvert plus de 40 guerres ou révolutions".
La soirée des grands reporters aura lieu le vendredi 8 octobre, avec pour thème "En Syrie, la guerre est-elle finie ?". Il y aura également des avant-premières, des projections de documentaires et un salon du livre avec une vingtaine d'auteurs.
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