Quevilly-Rouen Métropole, FC Rouen et Rouen Normandie Rugby. Les trois logos fraîchement apposés à l'entrée du stade Robert-Diochon sont bien là pour le rappeler : dorénavant, le stade historique de l'agglomération rouennaise et des Diables rouges sera partagé entre deux sports et trois équipes.
Un tour de force rendu possible grâce à l'implantation, au cours de l'été, d'une pelouse hybride. Ce mélange de gazon synthétique et naturel, plus résistant, est conçu pour pouvoir enchaîner des rencontres en l'espace de quelques jours. Par exemple, le samedi 18 septembre, QRM devrait pouvoir accueillir Auxerre sur une pelouse impeccable moins de 24 heures après l'opposition entre les rugbymen rouennais et leurs adversaires de Colomiers.
Nouveaux repères
Après des travaux plus longs que prévu et deux matchs délocalisés à Caen, c'est le pensionnaire de Ligue 2 qui a eu l'honneur d'inaugurer cette nouvelle scène, le samedi 28 août, avec malheureusement une défaite à la clé contre le Paris FC (1 à 0). Avant la rencontre, Bruno Irles, l'entraîneur des Rouge et Jaune, rappelait que "ce n'est pas une pelouse normale. C'est beaucoup plus souple une pelouse naturelle, comme sur le terrain d'entraînement de la Ferme, qu'une pelouse synthétique. Ce ne sont pas les mêmes appuis et il y a des habitudes à prendre." Mais le technicien estime que "c'est mieux parce que le jeu peut aller vite", en accord avec les principes qu'il inculque à ses joueurs, qui vont encore avoir besoin de prendre leurs marques.
Au FC Rouen, l'un des autres clubs résidents, le co-entraîneur Arnaud Marguerite est sur la même longueur d'onde : "L'hybride s'abîmera moins, donc ça veut forcément dire que nous aurons un meilleur terrain. Si c'est moins boueux, notamment l'hiver, ça offre plus de possibilités, surtout si on veut essayer de jouer un football avec des attaques rapides et des ballons au sol."
Pour l'attaquant Duckens Nazon, arrivé cet été à QRM, même si une belle pelouse est forcément préférable pour pratiquer un jeu de qualité, la différence se fait ailleurs : "C'est l'envie qui détermine pour moi le résultat d'un match. Celui qui a le plus envie gagne la plupart du temps. Peu importe le terrain, il faudra sortir les crocs pour aller chercher les points."
Si chacun semble accorder une importance plus ou moins grande à la qualité de la pelouse, le nouveau tapis vert de Diochon réussit au moins à faire l'unanimité sur un point : quitte à devoir partager, la cohabitation n'en sera que plus simple.
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