Les transporteurs manquent de candidats qualifiés

La Haute-Normandie, de par ses infrastructures portuaires et sa proximité avec l’Ile de France, est représentative d’une filière transport logistique particulièrement développée. En 2010, l’Observatoire de la convention collective du transport a dénombré 24 927 salariés. Transport routier de marchandises ou de voyageurs, location avec ou sans chauffeur, déménagements, organisation de transports multimodaux, transports urbains de voyageurs : les métiers sont divers et bien souvent indissociables de ceux de la logistique.

“Il y a eu beaucoup d’innovations techniques (téléphonies et informatiques embarquées), les véhicules eux-mêmes ont complètement évolué”, indique Jean-Michel Monnois, délégué régional à l’AFT IFTIM en Haute-Normandie. Les entreprises peinent à trouver de “bons profils”, ayant des références dans ces domaines. En outre, avec l’ouverture de l’Europe, l’anglais devient indispensable. La nouvelle réglementation sociale européenne a amélioré les conditions de travail, limité les amplitudes horaires. L’avenir passe-t-il par le développement des transports fluviaux et ferroviaires ? “Oui, mais il y aura des aménagements à effectuer, notamment au niveau des formations car le nombre de camions sur barge est proportionnel à celui de chauffeurs en moins.”

Actuellement, les sociétés de transports de tourisme, de groupes scolaires ainsi que celles de la messagerie express recherchent des conducteurs (trices).
Pratique. Des formations sont accessibles dès la 4e, du conducteur de grues à tour au BTS Transport. Toutes les offres de formation : www.aft-iftim.com , www.promotrans.fr , www.uprouen.org ; www.onisep.fr

(Photo Mezzanotti)