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Israël: 1er test pour le gouvernement avec une marche de l'extrême droite à Jérusalem-Est

International. A peine arrivé, le nouveau gouvernement israélien passe mardi un premier test: une marche de militants juifs d'extrême droite dans le secteur déjà sous tension de Jérusalem-Est avec la menace d'une autre escalade avec les islamistes du Hamas, au pouvoir à Gaza.

Israël: 1er test pour le gouvernement avec une marche de l'extrême droite à Jérusalem-Est
Photo de famille du nouveau gouvernement israélien dont le président Reuvin Rivlin (c), le Premier ministre Naftali Bennett (g) et le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid (d), le 14 juin 2021 à Jérusalem - EMMANUEL DUNAND [AFP]

Avant même le début de cette marche, prévue à partir de 17H30 (14H30 GMT), l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a appelé "toutes les parties à agir de manière responsable et éviter les provocations qui pourraient mener à un nouveau round de confrontation".

Et l'ambassade américaine à Jérusalem a demandé à ses employés de ne pas se rendre dans la Vieille ville de Jérusalem en raison de la "marche des drapeaux", organisées par des mouvements nationalistes et d'extrême droite israéliens, et de "possibles contre-manifestations".

"Yom Yerushalaim"

Cette marche commémore "Yom Yerushalaim" - "la journée de Jérusalem" - soit l'anniversaire pour les Israéliens de la "réunification" de la Ville sainte en 1967 selon le calendrier hébraïque. Selon le droit international, Israël occupe illégalement cette partie orientale de la ville, palestinienne, également annexée par l'Etat hébreu.

La marche devait initialement se tenir le 10 mai dans un climat de tension avec des manifestations dans le quartier de Cheikh Jarrah, où des familles palestiniennes sont menacées d'éviction au profit de colons juifs, et de heurts entre Palestiniens et policiers israéliens à l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam, à Jérusalem-Est.

Mais elle avait été annulée alors que le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avait lancé ce jour-là des roquettes vers le territoire israélien en solidarité avec les Palestiniens de Jérusalem-Est.

Ces tirs, et la réplique musclée de l'armée israélienne, ont donné lieu à une guerre de 11 jours entre le Hamas et Israël fatale à 260 Palestiniens dans la bande de Gaza, dont des enfants, des adolescents et des combattants, et à 13 morts en Israël, incluant un enfant, une adolescente et un soldat.

Après la guerre, et à l'heure où l'Egypte et l'ONU multiplient les tractations en coulisses pour tenter de consolider un cessez-le-feu fragile, les organisateurs de la marche l'ont remise au calendrier pour jeudi dernier, ce qui a aussitôt été compris comme une provocation par le Hamas.

Le mouvement islamiste a mis en garde Israël contre des représailles si la marche s'approchait du quartier musulman de la Vieille ville, et notamment de l'esplanade des Mosquées.

Craignant des dérapages, le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait botté en touche et repoussé la marche à ce mardi.

Mises en garde palestiniennes

Mais entretemps, le Parlement israélien a mis fin à 12 ans de règne de Benjamin Netanyahu en accordant plutôt sa confiance à une coalition de huit partis - deux de gauche, deux de centre, trois de droite et un arabe - menée par le nouveau Premier ministre Naftali Bennett (droite radicale) et son associé le centriste Yaïr Lapid.

Et lundi soir, le nouveau ministre de la Sécurité intérieure, Omer Bar-Lev, a décidé de maintenir la manifestation malgré les appels à l'annuler de députés arabes israéliens et de leaders palestiniens.

"Le droit de manifester est un droit pour tous en démocratie", ont indiqué dans un communiqué les services du ministre pour justifier sa décision de la maintenir. Et d'ajouter: "la police est prête et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver le tissu délicat de la coexistence (...)".

La parcours a été établi après des négociations entre ses organisateurs et la police israélienne dans l'espoir d'éviter des affrontements avec les Palestiniens, ont indiqué les autorités.

Le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a mis en garde contre les "dangereuses répercussions" que pourrait avoir cette marche, qualifiée de "provocation et d'agression" envers les Palestiniens.

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