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Dordogne: le forcené arrêté et blessé dans un échange de tirs avec les gendarmes

International. Traqué depuis dimanche matin dans une forêt de Dordogne, l'ancien militaire lourdement armé a été grièvement blessé lors d'un tir de riposte et arrêté lundi par les gendarmes du GIGN, au grand soulagement des habitants du village proche du Lardin-Saint-Lazare, jusque là confinés.

Dordogne: le forcené arrêté et blessé dans un échange de tirs avec les gendarmes
Des gendarmes participant aux recherches du forcené Terry Dupin au Lardin-Saint-Lazare, près de Sarlat (Dordogne), le 31 mai 2021 - thibaud moritz [MORITZ/AFP]

"Au contact des militaires du GIGN", l'homme, identifié dans un appel à témoin de la gendarmerie comme Terry Dupin, 29 ans, "a ouvert le feu à plusieurs reprises sur eux. Et suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené à le neutraliser", a annoncé en milieu de journée à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine.

"Il n'y a aucun blessé parmi les forces de l'ordre", a souligné le général, selon qui les blessures du suspect sont "graves" et de nature à mettre sa vie en danger.

Selon une source proche de l'enquête et selon Francine Bourra, maire du Lardin-Saint-Lazare, 1.800 habitants, l'homme a été touché à la gorge. L'interpellation est intervenue dans une "zone résidentielle" de la commune voisine de Condat-sur-Vézère, a précisé la maire.

L'ancien militaire, toujours "dans la logique suicidaire", avait été localisé en bordure de la zone bouclée par les forces de l'ordre d'où il a cherché à sortir, selon le général Pétillot.

La gendarmerie de Dordogne venait de diffuser un appel à témoins avec la photo de Terry Dupin, né le 14 avril 1992, cheveux rasés sur les côtés et longue barbe, qualifié d'"individu dangereux".

Au Lardin Saint-Lazare, "je crois que tout le monde est soulagé", a estimé Mme Bourra. "C'est un dénouement comme on le souhaitait. La population n'a pas été impactée, de même que la gendarmerie", a-t-elle ajouté en "remerciant les habitants qui ont respecté à la lettre les consignes: ils ont montré beaucoup de patience alors qu'un nouveau confinement leur a été imposé".

"On est soulagé"

"On a eu peur, c'est quelqu'un qui était armé", témoigne Delphine Huguet, 52 ans. "On ne pouvait pas sortir, donc aujourd'hui on est soulagé."

"Ce n'est pas la première fois qu'on (le village) a à faire avec lui", ajoute Benoît, qui vient d'aller chercher les roses qui n'ont pu être offertes la veille, pour la fête des Mères. "En 2017, on avait déjà eu les gendarmes, les hélicoptères, il s'était passé exactement la même chose. Il était passé chez son ex-compagne, il avait foutu la merde", dit-il.

L'ex-militaire, quatre fois condamné pour violences conjugales contre son ex-compagne, s'était présenté dans la nuit de samedi à dimanche au domicile de la jeune femme. L'homme, qui portait un bracelet électronique lui interdisant d'approcher de chez elle, avait alors commis des violences sur la mère de ses trois enfants et tiré sur son nouveau compagnon, sans l'atteindre, avant de prendre la fuite, selon la procureure de Périgueux Solène Belaouar.

Depuis dimanche, les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, et plus de 300 gendarmes ainsi que des équipes cynophiles, appuyés par au moins sept engins blindés et sept hélicoptères, tentaient de débusquer l'homme réfugié dans une zone escarpée, pierreuse et boisée, difficile d'accès, d'environ 4 km2.

L'ex-militaire, dans l'armée de 2011 à 2016 et ayant appartenu au régiment d'infanterie de Brive, était armé d'une carabine de chasse, une Winchester de calibre 30-30 dont il avait déjà fait usage à plusieurs reprises dans sa fuite contre les forces de l'ordre, endommageant des véhicules de la gendarmerie.

"C'est un individu aguerri, endurant, il a l'habitude de vivre plusieurs jours en autonomie", avait souligné le général Pétillot.

Pour les détails de l'enquête, la procureure a indiqué n'être pas en mesure de communiquer lundi.

Dans l'entreprise de travaux publics de Dordogne où l'homme travaillait depuis fin août en CDI comme chauffeur poids-lourd, "jamais on ne se serait douté d'un truc comme ça", a dit à l'AFP la dirigeante de la société, souhaitant rester anonyme.

"C'était un employé modèle, on n'a rien à lui reprocher, (...) quelqu'un d'exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux", qui "dialoguait quand on avait envie de dialoguer", selon elle.

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