Fin avril, alors que la France comptait encore chaque jour quelque 300 morts du Covid, le Portugal n'en comptait plus aucun – alors qu'en février il était l'un des pays les plus frappés de mortalité ; ses hôpitaux débordés allaient déclarer forfait… Mais le gouvernement d'Antonio Costa s'est montré capable de faire des choix : fermeture des vols du Brésil, d'Afrique du Sud et du Royaume-Uni, fermeture de la frontière espagnole, et véritable confinement de deux mois complets pendant lesquels les Portugais ne sont pas sortis de chez eux sauf pour les achats de première nécessité. Puis, à partir d'un seuil d'amélioration vraiment significatif, un déconfinement est intervenu : mais progressif, modulable, réellement contrôlé, et indexé non sur l'humeur de minorités mais sur les chiffres vérifiés du taux d'incidence. Le 19 avril, on a ainsi pu rouvrir les cafés et restaurants, les centres commerciaux, les salles de spectacle, les établissements d'enseignement, etc. Le redressement est intervenu avant même que la vaccination ne commence à immuniser les gens.
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