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Le Havre. Secours en mer : elles veulent aider les naufragés

Centre de secours. La SNSM du Havre fonctionne grâce à 25 sauveteurs bénévoles. Permis eux, seulement deux femmes. Rencontre

Le Havre. Secours en mer : elles veulent aider les naufragés
Florence Duchemin (à gauche) et Monique Grégoire (à droite) sont les deux femmes de la station SNSM du Havre.

Monique Grégoire, 50 ans, est une doyenne de la station SNSM du Havre. Elle est devenue sauveteuse il y a 23 ans. Depuis maintenant trois ans, Florence Duchemin, 51 ans, l'a rejointe. Le sauvetage en mer est un milieu d'hommes, mais pas de quoi déstabiliser nos deux Havraises. Pour elles, la SNSM, c'est avant tout un groupe.

"J'ai découvert la mer au Havre"

Rien ne prédisposait Monique Grégoire à devenir sauveteuse en mer. Cette cadre administrative au Grand Port maritime du Havre est originaire de Valence (Drôme). "La mer, je l'avais déjà vue, mais je l'ai découverte au Havre, en venant finir mes études, à 25 ans. Ça m'a subjuguée. J'ai commencé à faire de la voile, pour voir. J'ai fini par en faire assidûment." Ce n'est pas la voile qui l'a amenée au secourisme, mais une croisière. "Je me suis retrouvée dans des conditions météo très compliquées et où on entendait des gens appeler à l'aide. La SNSM est intervenue avec des sauveteurs un peu débordés, qui faisaient ce qu'ils pouvaient. Je me suis dit que je pouvais faire quelque chose. J'étais célibataire et j'avais du temps, j'ai donc postulé à la station du Havre."

À son arrivée à la SNSM du Havre, Monique Grégoire n'était pas la seule femme. Elle a côtoyé peu de temps une sauveteuse médecin, qui a quitté la station à la suite d'un déménagement. "Je suis restée la seule femme pendant presque 20 ans, avant l'arrivée de Florence [Duchemin]." Femme ou homme, peu d'importance pour elle. "La SNSM, on y rentre parce qu'on se dit qu'on peut être utile à quelque chose et on y reste parce que c'est une grande famille. On a besoin d'une équipe soudée pour aller en mer. Il faut avoir confiance en ses collègues et au matériel, sinon ce n'est pas possible."

La mer comme moteur

Les recherches en mer marquent particulièrement Monique Grégoire. "Je n'ai pas eu la chance d'avoir des recherches qui finissent bien. Malgré cela, on y retourne parce qu'il y a les copains et les gens à aider." À chaque alerte, l'adrénaline monte. "C'est stimulant. S'il n'y avait pas d'intérêt, on ne se lèverait pas à 2 heures du matin pour partir dans le mauvais temps. C'est forcément quelque chose qui nous plaît."

L'attrait de la mer est aussi une raison de sa motivation. La Havraise d'adoption aime faire du paddle et de la nage en mer sur son temps libre. La sauveteuse est aussi maman de trois enfants, de moins de 23 ans. "Mes trois grossesses m'ont forcée à suspendre temporairement mes activités à la SNSM." Malgré le risque, ses proches ne sont pas inquiets. "Ça fait partie de ma vie. Ils sont fiers."

L'envie d'aider

À l'origine de l'engagement d'un sauveteur, il y a une envie de venir en aide et cet attrait profond pour la mer. Florence Duchemin, qui travaille au service formation du Sdis 76 (centre de secours des pompiers), pratique la voile depuis le plus jeune âge. Sur les conseils d'un ami pompier, elle a participé à quelques entraînements de la SNSM, "et ça m'a plu. C'est comme les pompiers, la mer en plus".

Bonne condition physique

Qui dit sauveteur, dit bonne condition physique. "L'équipement est lourd", confie Florence Duchemin. "Au bout de trois-quatre heures, on le sent bien. Une intervention en mer peut durer jusqu'à dix heures. Il faut tenir." Pour se maintenir physiquement et maîtriser le matériel, les entraînements sont hebdomadaires au sein de la station havraise. Des entraînements qui peuvent se tenir de nuit ou les week-ends. L'investissement en termes de temps est important.

Bientôt une troisième recrue

Florence Duchemin et Monique Grégoire seront bientôt rejointes par une autre femme, Magali Peyrot. Cette dernière est l'une des pilotes de l'hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 76. Sa formation au sein de la SNSM est en cours. Elle peut durer jusqu'à six mois.

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