Paul Langeois, programmateur du festival Beauregard.
Une jauge à 5 000 entrées en format
assis, c'est un moindre mal pour le
festival Beauregard ?
"C'est un peu un coup de massue. Cette annonce de la ministre ne nous convient pas. Beauregard, ce n'est pas que la musique. Le spectateur va boire un verre, manger, faire des activités. Il ne faut pas transformer ce moment de vie en moment de contraintes.
Et vous, quelle organisation allez-vous mettre en place ?
Il nous manque un élément clé avant de prendre des décisions : le protocole sanitaire. Ensuite, on saura dans quelle formule proposer notre festival. On ne peut pas mettre 5 000 personnes par terre, il va falloir des gradins. Il faut imaginer un autre événement tout en gardant notre ADN. On veut bien travailler sur un festival adapté, mais on ne peut pas tout dénaturer.
Qu'en est-il de la programmation
musicale ?
Il y a énormément d'artistes qui refusent de jouer devant un public assis car ça va à l'encontre de ce qu'ils proposent. C'est à eux de faire le choix de maintenir, reporter leur tournée en 2022 ou d'adapter leur spectacle. Peut-être que des groupes de métal choisiront de jouer, d'autres non. Ils sont, comme nous, dans l'attente de précisions.
Et les festivaliers qui ont déjà réservé ?
Cela ne sert à rien de dire que l'on rembourse les billets tant que l'on ne sait pas ce que l'on va pouvoir proposer. Notre plan B est en cours d'élaboration. Je garde l'espoir de pouvoir avoir des gens debout devant une scène. Deux années blanches seraient catastrophiques."
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