Le 13 mars 2020, la victime appelle les gendarmes de Buchy, dénonçant les violences que lui fait subir son mari. Sur place, les gendarmes voient la victime apeurée, le visage tuméfié par les coups de poing reçus. L'homme, lui, est plutôt récalcitrant. Entendue, la victime affirme qu'il lui a porté des coups avec le téléphone, arraché des mains lors de l'appel aux gendarmes, tout en leur assurant que "tout allait bien". Elle a déjà déposé plusieurs mains courantes. Cette fois, son mari est allé jusqu'aux menaces de mort, en sortant un fusil.
"Il voit des amants partout"
Le conjoint nie les faits. Les enfants, témoins de la scène, dénoncent la jalousie de leur père qui "voit des amants partout". "C'est une relation toxique", dit la partie civile, quand le ministère public dénonce "des faits constitués". "Il y a peu d'éléments probants", estime la défense. Le mari violent est condamné à une peine alternative, incluant des soins psychiatriques.
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