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Le procès en destitution de Trump au Sénat commencera la deuxième semaine de février

France-Monde. Le procès en destitution de Donald Trump commencera la deuxième semaine de février au Sénat, après la transmission à la chambre haute de l'acte de mise en accusation de l'ancien président en début de semaine prochaine, ont annoncé vendredi les leaders démocrates au Congrès.

Le procès en destitution de Trump au Sénat commencera la deuxième semaine de février
Des partisans du président Donald Trump devant le Capitole à Washington le 6 janvier 2021 - ALEX EDELMAN [AFP]

Ce délai de deux semaines entre la remise de l'acte d'accusation et le début des débats permettra que le procès ne monopolise pas les sessions à la chambre haute pour le début du mandat de Joe Biden. Le Sénat pourra ainsi notamment confirmer les membres de son gouvernement.

"Une fois les dossiers rédigés, l'exposé par les parties commencera la semaine du 8 février", a déclaré vendredi soir Chuck Schumer, le chef démocrate du Sénat, où Donald Trump doit être jugé pour "incitation à l'insurrection".

M. Schumer avait auparavant précisé devant ses collègues que l'acte d'accusation "serait transmis au Sénat lundi".

"Nos procureurs sont prêts à défendre leur dossier devant les 100 sénateurs qui serviront de juges pendant le procès", avait ensuite confirmé Mme Pelosi dans un communiqué.

Concrètement, ces "procureurs" - des élus démocrates de la Chambre menés par Jamie Raskin - traverseront lundi les couloirs du Congrès pour apporter l'acte d'accusation dans l'hémicycle du Sénat, où ils le liront aux sénateurs.

Cette étape marque l'ouverture formelle du procès, mais les débats sur le fond ne commenceront donc que deux semaines plus tard.

"Equitable"

Chuck Schumer avait précisé dans la matinée avoir discuté avec le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell "du calendrier et de la durée" des audiences.

Ce dernier avait précisément suggéré d'attendre la mi-février pour entamer les débats. "La mise en accusation par la Chambre a été plus rapide et minimaliste que jamais, l'étape suivante ne peut pas être un procès insuffisant au Sénat", avait-il déclaré.

"Nous avons besoin d'un procès complet et équitable, lors duquel l'ancien président pourra se défendre et le Sénat considérer toutes les questions factuelles, légales et constitutionnelles", avait-il poursuivi.

L'habile stratège avait même souligné qu'il était dans l'intérêt de la nouvelle administration d'attendre.

Jusqu'ici, Joe Biden s'est gardé d'intervenir à ce sujet, estimant qu'il revenait au Congrès de fixer les modalités du procès de son prédécesseur.

"Montrer de la force"

Donald Trump est accusé d'avoir encouragé ses partisans à se lancer à l'assaut du Capitole le 6 janvier au moment où les élus du Congrès certifiaient la victoire de son rival démocrate à la présidentielle.

"Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force et vous devez être forts", avait-il lancé à ses supporteurs peu avant qu'ils envahissent le Capitole, semant le chaos et la violence. Cinq personnes sont mortes pendant cette attaque.

Une semaine plus tard, Donald Trump est devenu le premier président de l'Histoire des Etats-Unis à être mis en accusation deux fois par la Chambre, contrôlée par les démocrates.

Il avait déjà été renvoyé en procès à la fin 2019 pour avoir demandé à l'Ukraine d'enquêter sur le fils de Joe Biden. Le Sénat, contrôlé par les républicains, l'avait rapidement acquitté.

Cette fois, certains élus républicains se sont montrés très critiques. Même Mitch McConnell, qui fut l'un de ses plus solides alliés pendant sa présidence, a fait savoir qu'il n'excluait pas de le juger coupable.

Mais la Constitution impose un seuil des deux tiers pour condamner un président, et il faudrait que 17 sénateurs républicains se rallient aux 50 démocrates pour atteindre cette majorité qualifiée, ce qui est à ce stade très incertain.

Si Donald Trump était déclaré coupable, il ne serait pas destitué puisqu'il a déjà quitté la Maison Blanche, mais il deviendrait inéligible, alors qu'il a caressé l'idée d'une nouvelle candidature à la présidentielle de 2024.

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