Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches de Normandie, prévient Paris et Bruxelles via les médias : “En cas de ‘no deal', le Royaume-Uni peut octroyer des permis, il peut y avoir des échanges au niveau des droits de pêche, des quotas.… Par contre, si on est privés de nos lieux de pêche, on ne va pas regarder les Britanniques alimenter le marché français. Il y aura donc des blocages aux ferries, puisque le poisson arrive principalement par ferries”. Il explique : si le Brexit traçait une limite au milieu de la Manche, “le nord serait pour les Anglais, le sud pour nous et tous les Européens : Belges, Allemands et surtout Hollandais. Et tout le monde se retrouverait le long des côtes françaises. On n'a ni la place ni le poisson nécessaires.”
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