Derrière une banderole proclamant "Liberté, Égalité, Fraternité, pour qui!", les manifestants se sont ébranlés vers 14H15 de la Porte des Lilas en direction de République.
Au milieu de ballons syndicaux, notamment de la CGT, FSU et FO, le défilé se déroulait au milieu des fumigènes et du bruit des pétards, au son notamment de "Tout le monde déteste la police". La présence policière était conséquente, par crainte de débordements.
Initialement prévue comme un rassemblement syndical (CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl, MNL) contre la précarité, la journée de samedi voit s'agréger la contestation contre les violences policières et la loi sécurité globale, emmenée par la "coordination #StopLoiSécuritéGlobale, collectif de syndicats et d'associations, dont plusieurs organisations de journalistes.
"En deux ans, j'en ai vu des violences, c'est anormal qu'on ne puisse pas filmer", a déclaré à l'AFP Nadine, "gilet jaune" de 53 ans, qui gagne 1.300 euros par mois dans les services à la personne. Mais selon elle, "la violence date d'avant les +gilets jaunes+, dans les banlieues, les jeunes y ont droit depuis longtemps".
Sous une pancarte demandant le "retrait de la loi Sécurité globale", le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a estimé que les causes convergeaient: "Il n'y a pas d'opposition entre les libertés publiques et individuelles et le fait de se battre contre la précarité et le chômage, surtout dans la période", a-t-il déclaré à l'AFP, en citant les "abus des employeurs" et "les plans sociaux qui tombent".
"Mon avenir est en danger", s'est inquiété Maxime, 15 ans, dont deux de "gilet jaune". "Je défile contre la violence policière", a-t-il ajouté.
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