Michel Vareilles est le gérant du magasin Intermarché de la rue Ecuyère, à Rouen.
Est-ce que les clients recommencent, comme en mars, à faire des stocks de denrées ?
Pour l'instant, ça reste très marginal. Oui, on a vu quelques caddies plus remplis qu'à l'accoutumée, mais ça reste sans aucune commune mesure avec ce que l'on avait vu lors du premier confinement.
Ce deuxième confinement, comment vous vous y préparez ?
On a appris du premier confinement, que nous avions plutôt bien vécu. Il n'y avait pas eu de problème de pénurie, juste des problèmes d'approvisionnement. Les produits étaient bien là, dans nos entrepôts. C'était plus un souci de logistique pour les apporter dans nos magasins. C'est le problème qu'il faut gérer cette fois aussi, mais il n'y a aucune raison que ça ne se passe pas bien.
Est-ce que vous avez quand même
augmenté certains stocks ?
Sur les produits secs et les produits de première nécessité, oui, on a un petit peu augmenté. Et ces produits sont stockés dans nos bases de ravitaillement et dans nos magasins, même si nos réserves sont étroites. Sur les produits frais, c'est différent car il y a des dates de péremption, donc on ne peut pas les stocker comme on veut.
Vos équipes doivent-elles aussi
s'adapter ?
On a moins peur en tout cas, en ayant déjà vécu cette situation une première fois. Les équipes ne sont pas rodées, le terme est trop fort, mais elles savent comment réagir face à cet accroissement de travail qui pourrait avoir lieu. Une fois encore, rien ne justifie une ruée vers les produits car les stocks sont là !
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