Sept présidents de départements ont demandé, mardi 13 octobre, que les élections départementales prévues fin mars soient repoussées de trois mois, afin qu'elles n'interfèrent pas dans la gestion de la crise sanitaire.
Priorité à la gestion de crise
"Laissez-nous travailler sur la crise sanitaire car nos administrés n'ont pas envie aujourd'hui de nous entendre parler de campagne électorale", a affirmé à l'AFP le président (LR) de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, à l'initiative d'une tribune adressée au journal Le Figaro par sept présidents. "Les départements ont été mobilisés dès le premier jour de la crise sanitaire. Nous le sommes encore aujourd'hui et on nous sollicite pour accompagner le plan de relance", a-t-il ajouté.
Les six autres signataires de cette demande de report sont Noël Bourgeois (Ardennes, LR), Frédéric Bierry (Haut-Rhin, LR), Claude Léonard (Meuse, LR), Jean-François Gaillard (Aveyron, UDI), Marc Gaudet (Loiret, UDI) et Bertrand Bellanger (Seine-Maritime, LREM).
Élections fin mars
Interrogé par l'AFP, le président de l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, a reconnu qu'il était "par principe plutôt opposé" à un report des élections. "Mais s'il y a une impossibilité due à la situation épidémique, je comprendrai parfaitement", a-t-il ajouté, rappelant que cette décision appartenait au gouvernement.
Les élections départementales sont prévues en même temps que les régionales, fin mars, mais les dates exactes n'ont pas été confirmées pour l'instant.
Avec AFP
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