Séparé de sa compagne depuis trois semaines, c'est à la faveur d'un problème de dératisation au domicile de celle-ci, à Elbeuf, qu'il lui propose de l'héberger chez lui. Le 15 décembre 2018, elle passe donc la soirée avec son ex-compagnon sans heurts, dîne et veut aller se coucher. Il la rejoint et lui propose un rapport sexuel qu'elle refuse. Ne se maîtrisant plus, il lui assène alors coups de pied et gifles. Elle veut partir, mais il l'enferme chez lui.
Il la harcelait par téléphone
Enfin libérée, une plainte vaut au mis en cause d'être entendu au commissariat. S'il reconnaît les gifles, il nie la séquestration tout autant que les messages téléphoniques répétés, aux propos incohérents selon elle. Le passage de la victime aux urgences de l'hôpital fera état de contusions constatées, lui octroyant deux jours d'incapacité temporaire de travail. Le ministère public regrette que le prévenu "minimise sa responsabilité", tandis que la défense estime que "les torts sont partagés". Reconnu coupable à l'audience du jeudi 8 octobre, le tribunal le condamne à trois mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois.
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