L'interminable attente des salariés de la raffinerie Petroplus

Mardi 4 septembre, le tribunal de commerce de Rouen a décidé de reporter au 2 octobre sa décision quant à l’avenir du site industriel, en redressement judiciaire depuis janvier. Deux sociétés étaient officiellement candidates à la reprise : NetOil et Alafandi Petroleum Group (APG). La semaine dernière, cette dernière avait subitement décidé de se retirer, avant de revenir sur sa décision. Plusieurs spécialistes ne cachent toutefois plus leur pessimisme : NetOil est dirigée par un certain Roger Tamraz, jugé peu crédible.

Selon Le Monde, le groupe APG n’aurait quant à lui pas réussi à prouver au ministère du Redressement productif qu’il avait les fonds nécessaires pour reprendre la raffinerie. La liquidation devient un scénario probable. "Si une décision contraire aux intérêts et au devenir des salariés était prise, l’intersyndicale ne pourra être tenue responsable des actes de mécontentement que cela pourrait entraîner", ont d’ores et déjà prévenu les syndicats.