Près de 3 000 tonnes de déchets ont été évacuées de la zone incendiée le 26 septembre 2019 sur le site de produits chimiques Lubrizol de Rouen, dont le démantèlement est terminé, a indiqué jeudi 17 septembre à l'AFP la société.
Diagnostic du sol
"Le 3 septembre, le dernier fût et les boues associées ont été évacués" et "le démantèlement est terminé", a indiqué Cyrille Macé de Lépinay, l'ingénieur de Lubrizol responsable du nettoyage de la zone incendiée.
Les odeurs d'hydrocarbure qui importunaient régulièrement les riverains depuis l'incendie ont cessé depuis le départ du dernier fût, a précisé à l'AFP Charlotte Goujon, maire PS de Petit-Quevilly et vice-présidente de la Métropole chargée des risques sanitaires et industriels.
Lubrizol est en train de terminer de nettoyer le sol en béton et les quais du bassin qui a retenu les eaux d'extinction contenant des hydrocarbures, selon Cyrille Macé de Lépinay. Ensuite, Lubrizol aura deux mois pour faire un diagnostic du sol qui, s'il est pollué, devra être "traité". 95 carottages sont prévus.
Importantes quantité de boues
Lubrizol a évacué "en gros, 2 500 tonnes de déchets" tirées du démantèlement des deux bâtiments incendiés : 562 tonnes de ferraille (surtout des poutres métalliques), 1 460 tonnes de boues (cendres ou restes d'hydrocarbure calciné ainsi que sable ajouté pour les pelleter plus facilement), 435 tonnes de fûts vides.
Il faut y ajouter les fûts évacués entre octobre et janvier, dont certains étaient potentiellement dangereux et avaient été manipulés par robot et en confinement. Cette première étape a généré environ 521 tonnes de déchets, en incluant le liquide de neutralisation, selon Lubrizol. Ces chiffres n'incluent pas les eaux d'extinction de l'incendie.
Avec AFP.
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