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La CGT, la FSU et Solidaires ouvrent la rentrée syndicale

International. "Pour un autre avenir": la CGT, Solidaires et la FSU ouvrent la rentrée syndicale jeudi avec un appel à grèves et à manifestations partout en France, contre les suppressions d'emploi et pour des hausses de salaires, en cette période de crise.

La CGT, la FSU et Solidaires ouvrent la rentrée syndicale
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez à l'usine Bic de Montévrain le 14 septembre 2020 - STEPHANE DE SAKUTIN [AFP/Archives]

"Il est difficile de se faire entendre mais ça n'a jamais été autant nécessaire", souligne auprès de l'AFP Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, pour qui il est "important" de "ne pas laisser s'installer l'idée que manifester serait aller à l'encontre de l'unité nationale".

Covid oblige, les organisateurs ne s'attendent pas à une forte affluence, mais jugent ce "premier" appel nécessaire pour permettre aux salariés de se "retrouver ensemble", après des mois de restrictions liées au coronavirus.

"Dès qu'il y a un problème, on licencie d'abord, et on réfléchit après. Nous on propose de réfléchir d'abord et après de prendre des mesures en fonction des réalités", a déclaré samedi sur RTL Philippe Martinez, numéro un de la CGT, qui voit ce jeudi comme une occasion pour les salariés de "se défendre".

Ces dernières semaines les annonces de plans sociaux ou de restructurations se sont multipliées: de l'enseigne d'ameublement Alinéa en passant par Nokia, BFMTV/RMC ou encore mercredi l'annonce de la fermeture de l'usine Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais) qui emploie 863 personnes.

Au 30 août, 345 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), représentant jusqu'à 51.000 emplois, avaient été recensés depuis mars, contre 231 sur la même période l'an dernier.

Le secrétaire général de la CGT avait lancé son appel à mobilisation le 9 juillet, près de deux mois avant l'annonce d'un plan de relance de 100 milliards d'euros, qui a déçu les syndicats par son "absence" de contreparties pour les entreprises et de mesures pour les salariés de "deuxième ligne" pendant la crise sanitaire.

Ce plan, "annoncé en grande pompe, ne s'adresse qu'aux entreprises, qui pourront notamment bénéficier d'une exonération d'impôts de production à hauteur de 10 milliards d'euros par an et cela sans aucune condition ni contrepartie", regrettent la CGT, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et UNL, organisateurs de la mobilisation.

"Mouvement de foule"

Plus d'une centaine de rassemblements/manifestations sont organisés dans la journée, selon la CGT, avec comme mot d'ordre "Mobilisés pour un autre avenir".

Parmi les revendications: hausses de salaires, abandons "définitifs" des réformes des retraites et de l'assurance chômage, réduction du temps de travail "sans perte de salaire", augmentation du Smic...

A Paris, la manifestation partira à 14H00 de République, direction Nation.

L'interdiction de rassemblement de plus de 5.000 personnes reste en vigueur pour éviter la propagation du virus mais les autorités ont jusqu'à présent fermé les yeux sur les dépassements, tant pour les manifestations des "gilets jaunes" le 12 septembre, que pour les mobilisations des personnels hospitaliers en juin-juillet, qui avaient réuni jusqu'à des dizaines de milliers de personnes.

"Nous ferons tout pour que les gestes barrières soient appliqués, avec le port du masque et la distanciation. C'est aussi important que les forces de l'ordre aient les bonnes consignes pour qu'il n'y ait pas de mouvement de foule", explique Céline Verzeletti, responsable CGT.

Des préavis de grève ont été déposés à la SNCF et RATP mais quasi un an jour pour jour après un appel très suivi dans le métro parisien contre la réforme des retraites, la situation risque de s'avérer sensiblement différente. Le groupe ferroviaire prévoit un trafic globalement normal, tandis que la RATP a prédit un mouvement qui n'aura "pas d'impact".

Mais les militants se montrent motivés.

"Il y a peut-être eu 4,7 milliards donnés au ferroviaire mais pour l'instant, il y a zéro pour les cheminots et zéro pour les usagers aussi", a déclaré mardi Laurent Brun, responsable de la CGT-Cheminots, en soulignant que "les cheminots ne sont pas des sous-salariés".

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