Fin août, les deux parties avaient repoussé de trois mois, à fin novembre, la date butoir pour boucler leur rapprochement, d'un montant record de 16,2 milliards de dollars.
Mais "après une succession d'événements de nature à fragiliser l'opération d'acquisition de la société Tiffany", LVMH a réuni mercredi son conseil d'administration.
A son issue, LVMH a indiqué avoir "pris connaissance d'une lettre du ministre de l'Europe et des Affaires Etrangères (Jean-Yves Le Drian, NDLR) qui, en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis, demande au groupe LVMH de différer l'acquisition de Tiffany au-delà du 6 janvier 2021".
"Le conseil d'administration a également pris note de la demande de Tiffany de repousser le délai limite de réalisation de l'accord du 24 novembre 2020 au 31 décembre 2020".
Mais il indique avoir "décidé de s'en tenir aux termes" de l'accord conclu en novembre 2019 prévoyant une date limite pour la clôture de l'opération au plus tard le 24 novembre 2020, et a "acté, qu'en l'état, LVMH ne serait donc pas en mesure de réaliser l'opération d'acquisition de la société Tiffany & Co".
Dans un communiqué séparé quelques minutes plus tard, Tiffany a annoncé qu'il attaquait en justice aux Etats-Unis le groupe de Bernard Arnault, afin de l'obliger à faire aboutir la transaction et à respecter les termes de l'accord signé entre les parties.
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