Au mois de juin, la maison de haute couture Romain Brifault à Morgny-la-Pommeraye craignait de ne plus écouler ses stocks de masques. En plein confinement et alors qu'il s'agissait d'une denrée rare, elle s'était fortement mobilisée pour en produire jusqu'à 65 000 par semaines, mais au déconfinement, une fois la pénurie passée, il a fallu trouver des clients.
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"Les craintes se sont dissipées parce que l'on a été très actifs dans l'écoulement du stock", explique Alexandre Brifault, le gérant de la maison de couture. Alors qu'elle avait cessé, la production a même repris faiblement pour faire face à un renouveau de la demande, "depuis mi-août", notamment maintenant que le port du masque est obligatoire en entreprise. "On pourrait faire plus. Aujourd'hui, on est à un dixième de ce qu'on est en mesure de faire." Mais pas question de se précipiter en attendant d'éventuelles nouvelles annonces du gouvernement, par exemple "sur une constitution de stock stratégique", explique le frère du couturier.
"Promouvoir le made in France"
La maison de couture met en avant la qualité de ses masques, reconnus en catégorie 1 et lavables 50 fois. Ces masques ont dû être testés et certifiés, à la fois par la Direction générale de l'armement et par l'institut français du textile et de l'habillement. Et le masque est 100 % made in France : "Le tissu est français, la main-d'œuvre est française et les élastiques sont français", assure Alexandre Brifault, qui met en avant l'économie que représentent les masques en tissus lavables, par rapport aux masques jetables, majoritairement fabriqués en Chine.
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