C'est pour réduire les risques de propagation du Covid-19. Depuis ce mardi 1er septembre, les salariés doivent porter systématiquement un masque au travail. Mais la ministre Élisabeth Borne a apporté des dérogations à cette mesure. Par exemple : si l'on est seul dans un bureau, on a le droit de l'enlever. En open space, il est possible de retirer temporairement son masque à certains moments dans la journée, si un certain nombre de mesures sont prises, à commencer par une bonne ventilation ou aération de la pièce. Les autres critères sont définis en fonction de la zone de circulation du virus (verte, orange, rouge). Ces annonces n'ont pas bouleversé le quotidien de Ceacom, entreprise havraise de prestation de services de plus de 500 salariés, dont la plupart évoluent en open space. "Dès fin février-début mars, notre société, qui travaille pour de grands donneurs d'ordre, a renforcé le nettoyage des locaux. On a également mis en place des gestes barrières, la distanciation physique, la sensibilisation au lavage des mains de façon régulière. Autre mesure : pendant le confinement, jusqu'à 160 collaborateurs sur un total de 500 ont été en télétravail. 25 % des effectifs le sont encore aujourd'hui, détaille Guillaume Milert, dirigeant de Ceacom, qui n'a pas eu à déplorer de cas de Covid-19 parmi son personnel. Depuis le déconfinement, on a commencé à revoir des salariés côte à côte. Mais, il y a au moins un mètre entre deux collaborateurs. Et pour ne pas prendre de risques, nos employés portent le masque depuis le 11 mai. C'est un élément supplémentaire pour assurer leur sécurité. C'est pour cette raison qu'on leur en a distribué 3 000 au total." "Le dialogue social a été renforcé durant la crise sanitaire. On voyait les partenaires sociaux très régulièrement", ajoute Morgane Vanier, responsable des ressources humaines de l'entreprise.
"On doit assumer ces mesures"
Chez Ceacom, le nettoyage des locaux est encore plus pointu qu'auparavant. À un moment donné, une prise de température des salariés était également effectuée. Le tout aux frais de l'employeur. "Si on a fait tout ça, c'est qu'il ne fallait surtout pas arrêter l'activité car on travaille pour un grand de l'énergie. Il y a une obligation de services qui est attendue, même pendant le confinement. La période a été difficile pour tous. Mais on a préservé l'emploi. On a même repris les recrutements au mois de mai", souligne Guillaume Milert.
Le dirigeant de Ceacom pense à l'après et en particulier à l'automne et à l'hiver, des périodes durant lesquelles il y a toujours des gens malades sur 500 salariés : rhinite, grippe…
Les maladies saisonnières
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