Nouvelle visite d'Emmanuel Macron à Beyrouth, les 31 août et 1er septembre. Trois semaines plus tôt, seul leader étranger à accourir dans la ville meurtrie par l'explosion du 4 août, Macron avait pressé l'élite libanaise de former un gouvernement indépendant des factions pour sortir le pays de sa paralysie économique, et inventer un régime “laïque” qui ne dépende plus des clans. Mais rien ne s'est passé. Sauf la nomination d'un étrange Premier ministre : Moustafa Adib, sorte de diplomate sans expérience politique, aussitôt qualifié de “potiche des clans” par la rue libanaise. Triste hasard : le 1er septembre, le Liban en ruines était censé fêter les cent ans du mandat français qui le mena à l'indépendance politique.
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