En 2020, Vibrations reste fidèle à son public, mais se réinvente face aux impératifs liés à la crise sanitaire. Fabio Hernandez, programmateur et directeur du festival, détaille cette nouvelle formule.
Quel est le principe du festival ?
Le festival Vibrations célèbre cette année sa 6e édition. Les productions Lolaï ont imaginé un événement vraiment riche, qui mélange tous les styles musicaux : blues, rock, musique du monde, classique ou chanson française. C'est un lieu de rencontre pour les artistes et nous avons toujours tenu à équilibrer notre programmation en accueillant à la fois des artistes du territoire et des têtes d'affiche étrangères. Par exemple, l'année passée, nous avions organisé un concert de Serge Lopez, de Ben Herbert Larue et de Huit nuits, mais nous avions aussi proposé à notre public des formules participatives, notamment avec le bal swing. C'est un festival qui prend son temps, un concert par soir, et qui s'adresse vraiment à tous les publics.
Dans quelle mesure se distingue cette nouvelle édition ?
À cause du contexte sanitaire, il a fallu revoir complètement la programmation du festival et le réinventer dans un très court délai, puisque nous ne pouvions pas accueillir les artistes étrangers. Le programme que nous avions prévu sera reconduit en 2021 et, en attendant, nous avons choisi de tester une nouvelle formule. En effet, cette année, nous avons mis à l'œuvre un projet qui nous trottait dans la tête depuis un moment : une rencontre entre classique et contemporain, pour montrer les confluences de ces deux styles et leurs influences réciproques. En deux mois de travail, nous sommes parvenus à créer un programme homogène pour que le public puisse satisfaire sa curiosité avec des propositions variées, surprenantes et parfois même décalées.
Quels seront les temps forts du
festival ?
Nous avons fait appel à des partenaires de longue date, comme le Normand Frédéric Jouhannet et les Vibrants défricheurs, son groupe de cœur, mais nous avons aussi bénéficié du soutien d'Oswald Sallaberger, leader de la Maison illuminée. Cette édition rend hommage et revisite la production de grands compositeurs, tels que Beethoven avec la Maison illuminée, Satie avec le trio jazz Uptown jazz trio et Debussy avec l'ensemble Variance. Si, contrairement aux précédentes éditions, il n'y a aura pas de spectacle créé spécialement pour l'occasion, le public pourra cependant découvrir des projets musicaux récents. Ce sera notre façon de soutenir la création. On entendra ainsi la sonate de Thierry Pecou et le surprenant solo de Frédéric Jouhannet inspiré par les musiques caucasiennes. Enfin, le festival, c'est aussi un temps de détente, avec de nombreux ateliers gratuits en fin d'après-midi : cirque, lecture à voix haute, yoga et land art, mais aussi la possibilité de manger sur place avant la représentation et de profiter des concerts dans des transats !
Pratique. Du 25 au 29 août à l'orangerie du Jardin des plantes de Rouen. 0 à 10 €. festivalvibrations.jimdo.com
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