Son indice vedette, le Dow Jones a baissé de 0,38% à 27.686,91 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 1,69% à 10.782,83 points et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,80% à 3.333,69 points.
Dès le début de séance, la plupart des grands noms du secteur de la tech ont reculé, ce qui a particulièrement pesé sur le Nasdaq.
Cette baisse est liée, selon plusieurs analystes, à une rotation vers des valeurs cycliques, dépendantes d'un redémarrage de l'économie, et sous-entend que les investisseurs ont une plus grande confiance dans l'avenir.
Selon Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors, "la crainte n'est plus le facteur dominant et les acteurs du marché sont prêts à prendre un peu plus de risques".
L'optimisme de mardi est notamment lié à l'annonce par le président russe Vladimir Poutine que la Russie avait développé le "premier" vaccin contre le nouveau coronavirus, nommé "Spoutnik V", et que celui-ci donnait une "immunité durable".
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a cependant réagi prudemment à cette annonce, rappelant que la "pré-qualification" et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures "rigoureuses".
Toutefois, elle renforce l'idée chez les investisseurs qu'un vaccin sera prochainement disponible même si le virus continue de se propager, estime Mme Ogg.
Moins d'une heure avant la clôture, les grands indices de la Bourse new-yorkaise sont tous passés dans le rouge après des déclarations sur Fox News, du patron des Républicains au Sénat, Mitch McConnell, qui s'est montré sceptique sur la reprise des négociations autour de nouvelles mesures budgétaires de soutien à l'économie.
"La volte-face (des indices, ndlr) a été rapide, très probablement en raison des algorithmes, qui ont réagi aux articles sur McConnell", observe Quincy Krosby de Prudential Financial.
La Maison Blanche et les démocrates continuent de se rejeter la responsabilité après deux semaines de discussions tendues à l'approche de la présidentielle et des quatre décrets signés par Donald Trump samedi.
Ces mesures temporaires risquent toutefois d'être contestées en justice puisque c'est au Congrès que la Constitution américaine confère la plupart des décisions budgétaires du pays.
"Il s'agit également d'un marché où les volumes sont plus légers en raison de l'accalmie estivale et le marché peut monter ou baisser beaucoup plus vite que d'ordinaire", explique Mme Krosby.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans de la dette américain montait à 0,6465% vers 20H30 GMT contre 0,5755% lundi soir.
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