Du Bayern, tout frais champion d'Allemagne qui s'impose comme le nouveau favori N.1, au Real Madrid, vainqueur de quatre des six dernières éditions, sans oublier le FC Barcelone de Lionel Messi ou le Manchester City de Pep Guardiola, le PSG et l'OL risquent de tomber sur un adversaire très menaçant.
Et qui aura surtout l'avantage d'avoir déjà repris son championnat, au contraire de la Ligue 1.
Pour permettre la reprise de l'édition 2020 de la compétition continentale reine, l'UEFA a adopté un format inédit, qui se jouera sur des matches uniques à élimination directe, du 12 au 23 août, sur terrain neutre à Lisbonne (Portugal) et à huis clos "jusqu'à nouvel ordre".
Pour le PSG, l'une des quatre équipes déjà qualifiées pour les quarts de finale avec le RB Leipzig (Allemagne), l'Atalanta Bergame (Italie) et l'Atlético Madrid (Espagne), fini donc la règle des buts "comptant double" à l'extérieur et les risques de "remontadas".
Seules deux victoires suffisent pour atteindre la finale, qui se jouera au stade de Luz, l'antre du Benfica... Reste à éviter un poids lourd d'entrée de jeu pour son retour dans le Top 8 européen, après quatre ans d'absence à ce niveau.
Pour compléter le tableau du "Final 8", il reste quatre tickets à distribuer à l'issue des quatre derniers huitièmes de finale qui se joueront les 7 et 8 août. Et les confrontations en quarts et en demies seront déterminées à l'avance dès vendredi.
Duel PSG-Lyon ?
Etant donné qu'il n'y a ni tête de série ni de protection par pays lors du tirage, seul Lyon, l'autre représentant français encore en lice, partage avec Paris le handicap d'avoir connu une période de quatre mois sans compétition, depuis l'arrêt anticipé de la Ligue 1 mi-mars.
Pour rendre possible ce duel 100% français, l'OL doit finir le boulot contre la Juve après sa victoire 1-0 à l'aller fin février dernier. De quoi rendre optimiste son président Jean-Michel Aulas sur les chances de victoire finale de son équipe.
"Il faut tout mettre cette année parce qu'il reste très peu de matches. Le fait que ce soit à huis clos, le fait d'avoir gagné le premier match concernant la Juve et le fait qu'on soit dans un dispositif sur un match sec sans aller-retour, fait qu'on n'a jamais eu autant de chances qu'aujourd'hui de la perdre mais aussi de la gagner", a-t-il déclaré mercredi sur RMC.
A Paris, la prudence est davantage de rigueur depuis les départs du buteur Edinson Cavani, du latéral droit Thomas Meunier, qui n'ont pas prolongé leur contrat expirant au 30 juin, et des jeunes espoirs Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche, qui ont préféré passer professionnels dans un autre club.
Huis clos "jusqu'à nouvel ordre"
C'est donc avec un groupe amputé de deux cadres et sans la possibilité de recruter que le PSG a repris l'entraînement fin juin, 15 semaines après sa qualification aux dépens de Dortmund (1-2, 2-0).
"Si ce sera plus difficile en Ligue des champions, clairement oui, mais impossible, non", a toutefois prévenu l'entraîneur parisien Thomas Tuchel, vendredi dernier lors de sa conférence de presse de reprise.
L'absence programmée de public en raison de la crise sanitaire rend la tâche encore plus compliquée, alors que la présence de ses supporters a été déterminante face à Dortmund, même en dehors du stade.
L'UEFA a considéré jeudi "prudent de conclure que les matches devraient se tenir à huis clos jusqu'à nouvel ordre", à Lisbonne, alors que la capitale portugaise et ses environs figurent toujours parmi les plus importants foyers de contagion du pays.
Le Premier ministre Antonio Costa a même laissé entendre mercredi que les mesures de reconfinement concernant la vingtaine de quartiers de la ceinture nord de Lisbonne, en vigueur jusqu'à mercredi prochain, devraient être prolongées au moins jusqu'à fin juillet.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.