"J'assume totalement cette désignation, (Gérald Darmanin) a droit comme tout le monde à la présomption d'innocence", a expliqué le chef du gouvernement sur BFM TV, alors que la cour d'appel de Paris a ordonné début juin la reprise des investigations sur les accusations de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance portées contre le ministre.
Le Premier ministre a assuré que M. Darmanin n'aurait pas été nommé "si, en mon âme et conscience, ayant regardé le sujet, j'avais eu le moindre doute, la moindre interrogation", en soulignant que "pour des raisons politiques et aussi personnelles, tout ce qui touche aux violences comme on dit intraconjugales, aux questions de viol, (lui) sont particulièrement chers".
Or, a fait valoir Jean Castex, "il y a déjà eu sur ces mêmes faits des actes d'instruction qui ont été clairement des actes de rejet", alors que l'enquête avait dans un premier temps été classée.
Entendu à l'époque en audition libre, M. Darmanin avait confirmé avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, mais selon lui librement consentie.
Plusieurs manifestations de féministes ont eu lieu, lundi, contre la nomination de M. Darmanin au ministère de l'Intérieur, notamment lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Christophe Castaner.
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