Plus de trois mois après le premier tour des municipales, les électeurs ont été appelés aux urnes, le dimanche 28 juin. Mais peu ont répondu présent : 70 % d'abstention pour ce second tour. C'est un (triste) record qui a occupé les échanges lors de la soirée électorale organisée par la radio Tendance Ouest à Rouen (103.7 FM). Une faible mobilisation que retient en priorité Marine Caron, colistière de Jean-François Bures, et qui l'interroge sur l'avenir. "Nous devons travailler ensemble sur ce sujet", indique celle qui est aussi vice-présidente du Département de Seine-Maritime, à l'adresse des colistiers de Nicolas Mayer-Rossignol.
Marine Caron, colistière de Jean-François Bures pour Au cœur de Rouen.
Mobiliser les Rouennais
L'une des idées pourrait passer par l'implication des citoyens dans le prochain mandat. "Nous allons associer beaucoup plus fortement les habitants aux décisions qui seront prises dans les six prochaines années. Il y aura un travail de co-construction quotidien", annonce Laura Slimani, 4e sur la liste Fiers de Rouen. "Vous avez ici, autour de la table, un renouvellement de la politique rouennaise", complète Abdelkrim Marchani, lui aussi colistier.
"S'il y a une leçon à retenir c'est que nous avons fait un travail en profondeur sur un des enjeux majeurs : la gestion locale", affirme Nicolas Rouly, maire du Grand-Quevilly et premier secrétaire fédéral du Parti socialiste (PS) en Seine-Maritime.
2. Nicolas Rouly et Jonas Haddad La gauche est confortée dans ses positions, a réagi le premier secrétaire fédéral du PS en Seine-Maritime face au représentant des Républicains qui regrette de commenter, "à nouveau", une défaite.
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