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Six blessés dans une attaque à Glasgow, le suspect tué par la police

La police écossaise a tué vendredi le suspect d'une attaque à Glasgow ayant fait six blessés, dont un membre des forces de l'ordre, dans un hôtel accueillant des réfugiés et qui n'est pas considérée comme "terroriste" par les enquêteurs.

Six blessés dans une attaque à Glasgow, le suspect tué par la police
Des policiers se précipitent sur les lieux de l'attaque au Park Inn Hotel dans le centre de Glasgow le 26 juin 2020 - Robert Perry [AFP]

Un important dispositif policier a été déployé autour de 13h00 (12h00 GMT) dans le centre-ville après ce qui a été présenté par les médias britanniques comme une attaque au couteau, moins d'une semaine après celle qui a fait trois morts à Reading, près de Londres.

Les faits survenus à Glasgow ne relèvent pas du "terrorisme", selon la police. Ce qui n'a pas empêché selon le ministre écossais de la Justice Humza Yousaf la "déprimante" instrumentalisation de "cet horrible incident" par des soutiens de l'extrême-droite. "Glasgow ne vous soutiendra pas dans votre haine qui divise, alors n'essayez même pas", a-t-il ajouté dans un tweet.

L'homme "sur lequel la police a ouvert le feu est mort" et six autres hommes blessées sont à l'hôpital, dont un policier de 42 ans poignardé, qui se trouve dans un état "critique mais stable", a déclaré sur Twitter un responsable de la police écossaise, Steve Johnson. Les autres blessés sont âgés de 17 à 53 ans.

Selon l'association Positive action in housing, l'établissement où se sont déroulés les faits accueillait des demandeurs d'asile mis à l'abri pendant le confinement imposé pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

"Durant cette pandémie Covid-19, l'hôtel est utilisé comme logement temporaire", a confirmé Tom Flanagan Karttunnen, porte-parole du Radisson Hotel Group.

L'Association kurde écossaise, citée par le journal Glasgow Times, a précisé qu'une centaine de demandeurs d'asile y étaient hébergés et se plaignaient d'être bloqués à l'intérieur, sans argent, tandis que certains souffraient de problèmes de santé.

"Il y a beaucoup de problèmes de santé mentale dans cet endroit, où les gens n'ont pas accès aux soins car des rendez-vous importants ont été annulés pendant l'épidémie", a expliqué à l'AFP le président de Commission afghane des droits de l'homme Mohammad Asif, aussi habitant du quartier. Selon lui, cela pourrait être "une des raisons" de l'attaque, même si ça "ne l'excuse pas".

Les responsables politiques ont rapidement manifesté leur émotion. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "profondément attristé" par ces événements "terribles", quand la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a qualifié de "véritablement horribles" les informations provenant de Glasgow.

Appels à l'aide

"J'étais ici et un gars se tenait la poitrine comme s'il avait été poignardé", a témoigné auprès de l'AFP Cole Tonnee, un habitant du coin qui faisant du skateboard à proximité, "il y avait du sang partout parce qu'il y avait des gens qui essayaient de se battre pour leur vie".

Un homme originaire de Malaisie installé au troisième étage de l'hôtel a expliqué à la chaîne de télévision Sky News avoir entendu un homme appeler à l'aide et les cris d'une femme. Descendu voir ce qui se passait, il a trouvé l'ascenseur "couvert de sang" et deux personnes "à bout de souffle" après avoir été poignardées.

"Il y avait des voitures de police, des ambulances partout dans la rue qui a été bouclée", a expliqué une femme prénommée Louise à Sky news, "La police criait aux gens des autres bâtiments près de l'hôtel Park Inn de rester à l'intérieur".

Cette attaque est intervenue moins d'une semaine après que trois hommes ont été mortellement poignardés samedi à Reading, à l'Ouest de Londres. La police antiterroriste avait alors été saisie.

Selon la presse britannique, son auteur, un réfugié libyen souffrant de problèmes de santé mentale, était dans le radar des services de renseignement sans qu'un risque imminent ait été mis en évidence.

Il avait été emprisonné en octobre pour des délits sans liens avec le terrorisme, dont l'agression raciste d'une policière en 2018 et dégradations volontaires, et libéré début juin, selon la même source.

Inchangé, le niveau de la menace terroriste demeure classé "important", soit le troisième degré sur une échelle de cinq.

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