En préparation du D-Day le 6 juin 1944, les alliés ont massivement bombardé l'ensemble des côtes atlantique et de la Manche. Rouen et son agglomération seront particulièrement touchés entre le 30 mai et le 5 juin, lors de ce que l'on appelle la Semaine rouge. "Il fallait empêcher les Allemands de contre-attaquer en coupant les voies de communication, explique Jacques Tanguy, historien spécialiste de la ville. On va attaquer les ponts. Rouen est un nœud de communication essentiel qu'il était important de détruire." L'alerte est alors quasi-permanente dans l'agglomération. Difficile d'estimer précisément le nombre de victimes, qui se chiffre en centaines.
"Il suffit de se rendre dans les cimetières de Rouen, à Saint-Gervais par exemple ou à Bonsecours, où il y a des carrés de tombes des victimes du bombardement."
Des joyaux détruits
Les destructions patrimoniales sont considérables. L'église Saint-Vincent est entièrement détruite, comme l'ancien palais des consuls. Saint-Maclou est éventrée et menace de s'effondrer et la tour Saint-Romain de la cathédrale va prendre feu. Dévastateurs, ces bombardements ont malgré tout permis le succès de l'opération alliée jusqu'à la libération de la ville par les Canadiens, le 30 août 1944.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.