Pour casser la propagation du virus, le gouvernement a pris la décision d'un plan de confinement, mais dans le même temps, il encourage des milliers de salariés qui ne peuvent pas télétravailler à se rendre sur leurs lieux de travail. Une situation dénoncée par la CGT métallurgie de Normandie.
C'est cette dichotomie que la CGT métallurgie Normandie dénonce "une nouvelle incohérence et surtout un grave danger". L'Ornais Michel Ducret, qui préside cette fédération, explique : "nous constatons que des milliers de salariés sont obligés de se rendre dans leurs entreprises. Or, d'une part, dans bien des cas la santé de ces salariés n'est pas assurée par l'absence de moyens de protections, qui font également cruellement défaut à nos soignants. De l'autre, nous constatons que ces usines encore ouvertes ne produisent pas, pour la plupart, des biens actuellement vitaux au pays ". Expliquant que "notre pays entre dans l'inconnu", le syndicat a demandé au patronat de la métallurgie normand "l'arrêt immédiat de toutes les entreprises dont les productions ne sont pas vitales à la population".
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