Beuzeville. Coronavirus : son rêve olympique suspendu
Le boxeur normand Lancelot de la Chapelle a battu, le lundi 16 mars à Londres, lors d'un tournoi de qualification olympique, un Allemand, juste avant la suspension de l'épreuve en raison de l'épidémie de coronavirus.

Pour Lancelot de la Chapelle, la vie était normale à Londres. "Il y avait quelques personnes, qui se baladaient avec des masques de protection, mais comme partout". © Lancelot de la Chapelle
L'exception n'aura finalement pas duré longtemps. Commencé le samedi 14 mars avec du public, alors que la grande majorité des compétitions sportives étaient déjà reportées, annulées ou suspendues partout dans le monde, le tournoi de qualification olympique de boxe de Londres a finalement été mis en sommeil, le lundi 16 mars, soit 1 h 30 après la victoire de Lancelot de la Chapelle, lors de son premier combat face à un Allemand. En cause : la pandémie de coronavirus.
Licencié à Beuzeville dans l'Eure, Lancelot de la Chapelle défend les couleurs de la Belgique. "Je ne pensais pas que le tournoi serait suspendu. On faisait attention. Il y avait du gel hydroalcoolique dans l'hôtel. Il n'y avait pas d'ambiance de peur ici, à Londres. À mon avis, les organisateurs ont pris cette décision à cause de la fermeture des frontières. L'épreuve est reportée. Mais à quand ? On n'a pas encore la date précise. Encore deux succès pour moi avant de disputer les JO 2020", déclare le sportif de 21 ans, qui attend son train pour rentrer à la maison.
Lancelot de la Chapelle était arrivé le jeudi 12 mars à Londres. Le tirage au sort a été effectué le lendemain et l'épreuve a débuté le surlendemain. Les deux premiers jours de compétition étaient ouverts au public, contrairement au lundi 16 mars.
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