Ouvert à Paris le 26 février, le procès des époux Fillon est l'occasion pour Les Républicains de faire savoir que, politiquement aussi, la page est tournée.
C'est ce qu'explique le député Aurélien Pradié, secrétaire général du parti.
Interrogé sur l'épisode fillonniste de 2016-2017, il explique que c'est une parenthèse désormais refermée et que “la droite républicaine doit renouer avec le social et l'humain” : façon un peu abrupte de laisser entendre que le programme drastique de Fillon, avec sa suppression de 500 000 fonctionnaires, fut une entorse à la tradition sociale et modérée de Pompidou et Chirac.
Mais la formule de Pradié ne résout pas le dilemme de LR en vue de 2022 : le parti de la droite classique doit-il se différencier des macronistes en s'appuyant sur son aile “chiraquienne” pour insister sur le social, ou doit-il concurrencer les macronistes en s'appuyant sur son aile libérale ? Incertitude qui se lit dans les hésitations du groupe parlementaire LR face à la réforme des retraites, approuvée par une partie de la droite et désapprouvée par l'autre…
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