Vendredi 14 février, entre 50 et 80 agents tous grades confondus aides-soignants, infirmiers, manipulateurs radios, secrétaires arrivent des différents services vers le hall d'accueil pour une action "hôpital mort" en débrayant entre 30 et 45 minutes. L'objectif de cette opération était de montrer à la direction, aux patients et aux habitants ce que serait un hôpital sans soignants dans les services. Au même moment, les élus de la ville de Falaise et le directeur de l'hôpital étaient reçus par l'Agence Régionale de la Santé sur le devenir de l'hôpital. La population du pays de Falaise est inquiète : "C'est bien de nous envoyer à Caen ou Argentan, mais comment faisons-nous lorsque nous n'avons pas de moyen de locomotion et de famille pour nous conduire ?", soupire une dame venue rendre visite à un patient et qui comprend l'action qui est menée par le personnel. "Nous souhaitons avoir plus de moyens pour les agents qui sont fatigués. Des agents qui sont rappelés sur leur temps de repos, alors même que c'est interdit par la législation", souligne Karine Velanovki pour l'intersyndicale.
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