Vendredi soir, les rapatriés, des Français en grande majorité, ont chacun pris possession de chambres individuelles à la décoration moderne et minimaliste, a décrit un journaliste de l'AFP lui aussi confiné après une semaine de reportage à Wuhan.
Samedi matin, aux abords du centre Vacanciel, les gendarmes continuaient de surveiller étroitement l'unique entrée du site, au milieu d'une pinède, dans une calanque à plus de 3 kilomètres du centre-ville de la petite station balnéaire. Un arrêté préfectoral interdit le survol de la zone, y compris par des drones, jusqu'à mardi.
Après leur atterrissage vendredi midi sur la base militaire d'Istres (Bouches-du-Rhône), les rapatriés qui ont fui Wuhan, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus, ont regagné par cars la petite ville de Carry-le-Rouet.
Ils se sont engagé par écrit à respecter la quarantaine de 14 jours. Ils sont toutefois libres de tout mouvement dans l'enceinte du centre de vacances où du personnel médical les épaule 24/24h. En soirée, aucun d'entre eux n'avait passé d'examen médical poussé à l'exception d'une prise de température, qui sera obligatoire deux fois par jour pendant la durée de la quarantaine.
Vendredi soir, l'inquiétude a été levée sur le sort de deux des passagers de l'avion, hospitalisés en raison d'une suspicion de contagion, qui ont été testés négativement au coronavirus.
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