Ils étaient une centaine de manipulateurs radio à manifester devant l'ARS de Caen ce mardi 21 janvier, dès 10 heures. Une trentaine était issue des centres Baclesse et du CHU de Caen, une douzaine de Dieppe, une vingtaine du Havre et le reste de Fécamp, Elbeuf, Argentan et Saint-Lô. "Sans manipulateurs radio, il n'y a plus d'hosto", c'est ce type de message qu'ils souhaitaient faire passer.
Six d'entre eux ont été reçus par la direction de l'ARS. Une première victoire pour la centaine de professionnels présente #hopital #normandie #ars #caen pic.twitter.com/QMSM960beb
— Tendance Ouest (@tendanceouest) January 21, 2020
"On est les oubliés"
Dans un mouvement de grève nationale, le deuxième après la mobilisation de novembre dernier, les manipulateurs radio veulent obtenir plus de reconnaissance de leur métier. "On a tous les patients de l'hôpital entre nos mains et on continue de nous ignorer, déplore Eloïse, rejoint par sa collègue Maïté, du Havre. On nous a supprimé la prime de pénibilité alors que l'on soulève presque trois tonnes et demie de charge par jour." C'est un métier qui a aussi évolué. "On nous demande d'être techniciens en imagerie, infirmiers, aides-soignants, ingénieurs, médecins, secrétaires, brancardiers… ça devient n'importe quoi", rétorque Nicolas, manipulateur radio au CHU de Caen.
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