L'inauguration de l'usine, aujourd'hui dirigée par son fils Cédric, était aussi l'occasion pour Laurent Batteur de recevoir l'insigne de chevalier de l'Ordre national du mérite. Il avait lui-même succédé à son père, Jacques Batteur, en 1974. "Travailler en famille, ce n'est jamais facile, c'est même périlleux", a déclaré le nouveau médaillé, évoquant "quelques prises de tête mémorables" avec son aïeul. Mais c'est entouré de son clan - ses enfants Cédric, Romain et Anne-Sophie et une partie de ses petits-enfants - que le patron a reçu, ému, le ruban bleu, des mains de Joël Bruneau. "Vous êtes un exemple du dynamisme de notre territoire, a salué le maire de Caen, doué d'une réelle intelligence économique."
"Capitaine d'industrie"
À 70 ans, Laurent Batteur reste président du conseil de surveillance du groupe familial, qui compte plus de 1 000 salariés. Ils étaient une vingtaine, à son arrivée comme responsable commercial. "Sans lui, les Laboratoires Gilbert n'auraient pas pu devenir un employeur majeur en Normandie", estime Cédric Batteur, qui qualifie son père de "capitaine d'industrie".
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