Depuis la descente du Stade Malherbe de Caen en mai dernier, le stade Michel-d'Ornano n'a plus tellement l'occasion d'afficher complet lors de parties de football. La Ligue 2 attire deux fois moins que sa grande sœur de Ligue 1, et il n'y a guère que les aventures en Coupe de France qui peuvent permettre de revoir l'élite dans l'antre calvadosienne. Mais cette fois, ce ne sera pas le SMC qui remplira son stade, mais l'USG, comprenez l'Union Sportive Granvillaise. La raison ? Comme il y a quatre ans en mars 2016, les footballeurs de la Manche affrontent à nouveau l'Olympique de Marseille, seul club en France avec le Paris-Saint-Germain à remplir chaque stade partout où il passe. Et quand bien même il ne s'agit que des en 16es de finale de l'épreuve, le stade grondera encore de 20 000 gorges déployées, qui pousseront autant que possible le Petit Poucet du jour face à l'ogre provençal. Pendant ce temps, les Malherbistes devront aller chercher eux aussi un exploit, à Montpellier, pour espérer à leur tour, revoir un d'Ornano rempli, chanter à leur gloire. Car là est tout le malheur des deux plus grands théâtres sportifs de Normandie. Depuis mai dernier pour d'Ornano, depuis une décennie pour son homologue haut-normand d'Océane, le public les déserte à la moindre descente, et revient à la moindre remontée. De là à penser que le Normand vient d'abord voir le club adverse que le sien, il n'y a qu'un pas. À franchir, ou pas.
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