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Thury-Harcourt. Sursis et stage anti-sexisme

Sur les faits de violence familiale qui lui sont reprochés, le prévenu ne semble pas vraiment avoir reconnu la gravité de ses actes.

Thury-Harcourt. Sursis et stage anti-sexisme
Le prévenu s'est présenté devant le tribunal correctionnel de Caen pour violence familiale - Emmanuelle REQUENA

Dans cette famille kabyle arrivée en France il y a trois ans, le père, 45 ans, comparaît pour violence jeudi 12 décembre au tribunal de Caen. A ses côtés, la mère, 35 ans qui se rétractera après avoir porté plainte contre lui, et la fille, 16 ans, aînée d'une fratrie de quatre enfants, qui semble être l'élément déclencheur des événements de mars 2019. C'est elle qui ira à la gendarmerie de Thury-Harcourt pour dénoncer son père pour des faits de violence réguliers sur elle et sa mère. Ses parents, mariés depuis 20 ans, ne semblent pas être d'accord sur son éducation. Sa mère l'autorise, par exemple, à aller sur Facebook. Son père ne supporte pas qu'elle soit en contact avec des Algériens via ce réseau, parce qu'ils pourraient s'intéresser à elle uniquement pour obtenir des papiers.

Un différend éducatif

Les disputes sont fréquentes dans cette famille qui a changé de modèle culturel depuis peu, et que chacun des membres ne s'approprie visiblement pas de la même manière. Le prévenu admet avoir giflé sa fille au sujet de Facebook, et poussé sa femme, parce qu'elle voulait aller au centre commercial et qu'il jugeait que ce n'était pas le moment. Il ne reconnait pas la menace de mort au couteau et les autres violences, comme les coups avec un caillou et un parapluie, mentionnées dans la plainte. "Les bleus ? Le matin, elle se réveille comme ça" dit-il. Son épouse, de toute façon, a fait marche arrière. Son avocate laisse entendre que tout cela a été exagéré. Le procureur ironise : "en effet, rien ne vaut une bonne petite claque ou un coup de parapluie quand on a un différend éducatif". Son avocate dira qu'en Algérie, certaines traditions sont très ancrées, que la place de la femme n'est pas la même. Il est finalement relaxé pour la menace de mort, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violence, assortis d'une obligation d'effectuer un stage anti-sexisme et de 200 euros d'amende.

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