"À chaque virage, je l'entends. Quand il passe 40 tramways par heure, c'est dément !" Sylviane Catel habite avenue Guynemer, à Caen. Depuis sa mise en service, les crissements du tram dans le virage de la rue Victor-Lépine tracassent cette riveraine. D'autres Caennais ont aussi pointé du doigt le secteur de l'université. "C'est assez courant à la mise en service d'un tramway, note Bruno Guéguan, directeur de Keolis, opérateur du réseau, et le graissage est un élément sécuritaire : si on le fait n'importe comment, le tram peut mal se comporter." Il a donc fallu attendre le début de l'exploitation pour analyser les endroits à graisser, en lien avec l'organisme d'État chargé de la sécurité des tramways en France. "Rayon de courbure, pente, vitesse… Plusieurs données ont été évaluées", détaille Yann-Noël Dherbecourt, directeur qualité-sécurité. L'autorisation a été accordée le 9 novembre. "Nous sommes en train de parfaire ce système et notamment de régler, sous les rames, les buses qui injectent la graisse sur le rail". Avec le temps, le bruit doit aussi s'atténuer.
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Un tramway qui prend des courbes de cette ampleur. ...nous sommes sur un tramway rail, il aurait fallu reétudier le plan d'occupation et donc modifier le trajet mis en place, celui ci était réalisé pour le défunt tvr qui lui n'était pas un tramway fer mais un trolley bus guidé par rail central.
Mais cela aurait coûté plus d'argent et surtout pris du temps....et comme il fallait que cela soit terminée en un temps record de 18 mois...maintenant il faut graisser pour essayer de limiter le bruit.