Il est 6 heures du matin, jeudi 5 décembre, et la gare SNCF de Rouen est quasiment vide. Trois "gilets rouges" de la SNCF sont présents pour informer et orienter les voyageurs qui se font très rares toute la matinée. Pour cause : seuls deux allers-retours entre Rouen et Le Havre sont prévus pour la journée. Rien de plus.
Une organisation
difficile
Nathalie Renaud habite près d'Yvetot et travaille à Rouen. Elle est venue le matin en voiture grâce à son gendre qui l'a déposé de bonne heure. "On n'a pas trop le choix, on a besoin de travailler et moi je ne peux pas me permettre de manquer une journée", explique-t-elle. Pour pallier l'absence des trains, la SNCF avait déployé 110 cars pour cette première journée de grève, assurant des liaisons entre les grandes gares normandes. "Mais aucune liaison vers Paris", avait précisé Philippe Lefevre, directeur régional adjoint SNCF Mobilités pour la Normandie et Paris Saint-Lazare. Ce que redoutait surtout cette quinquagénaire s'est finalement confirmé, puisque le mouvement de grève a été reconduit les jours suivants. Mais le trafic ferroviaire a repris légèrement au départ de Rouen, avec quelques trains à destination notamment de Paris. Philippe Lefevre rappelle que l'ensemble des billets pour la période du jeudi 5 au dimanche 8 décembre seront remboursables, y compris ceux portant la mention non annulable, non remboursable. Pour les abonnés, le potentiel geste commercial sera annoncé ultérieurement.
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