En ce moment : Si No Estás - Inigo QUINTERO Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Accusé de mener une "campagne de haine", Donald Trump se défend

Donald Trump s'est défendu dimanche des nouvelles accusations de racisme déclenchées par sa diatribe de la veille contre un élu noir et la ville de Baltimore. Une tactique électorale risquée et assumée que ses opposants dénoncent comme une "campagne de haine".

Accusé de mener une "campagne de haine", Donald Trump se défend
Donald Trump à Baltimore, le 12 septembre 2016 - MANDEL NGAN [AFP]

"Un désordre dégoûtant, infesté de rats et autres rongeurs", un "endroit très dangereux et sale" où "aucun être humain ne voudrait vivre": le président américain a dépeint samedi en quelques tweets un tableau infâme de Baltimore, ville industrielle majoritairement noire minée par les problèmes sociaux, la drogue et la violence.

Ces attaques étaient visaient en premier lieu Elijah Cummings, représentant de l'Etat du Maryland au Congrès, qui avait critiqué la semaine précédente les conditions de détention des mineurs à la frontière avec le Mexique.

Elles ont provoqué une volée de réponses indignées au sein de l'opposition, la chef des démocrates à la Chambre des représentants Nancy Pelosi les qualifiant notamment de "racistes".

"Les démocrates jouent toujours la carte du racisme, alors qu'ils ont en réalité fait si peu pour les formidables Afro-Américains de notre pays", a répondu dimanche matin Donald Trump sur Twitter.

"Que quelqu'un explique à Nancy Pelosi (...) qu'il n'y a rien de mal à souligner l'évidence: le représentant Elijah Cummings a fait du très mauvais travail pour son district et la ville de Baltimore", a-t-il insisté.

Comme lorsqu'il avait invité mi-juillet quatre élues démocrates issues de minorités à "retourner" dans leur pays, ses nouveaux propos ont été commentés avec parcimonie au sein de son camp.

"Le président a raison de dire que cela n'a absolument rien à voir avec la race", a déclaré dimanche sur la chaîne conservatrice Fox News le directeur de cabinet de la Maison Blanche Mick Mulvaney. L'élu républicain du Texas Will Hurd a confié de son côté sur ABC qu'il n'aurait "pas tweeté de cette façon".

"Manoeuvre de diversion"

A l'approche de la présidentielle de novembre 2020, Donald Trump semble déterminé à galvaniser sa base électorale, très majoritairement blanche, en alimentant les tensions raciales et idéologiques qui divisent l'Amérique.

L'élue démocrate du Michigan Rashida Tlaib l'a accusé dimanche sur CNN de mener une "campagne de haine" destinée selon elle à masquer son absence de propositions pour le pays.

Devenue en novembre l'une des deux premières femmes de confession musulmane élues au Congrès, l'Américano-Palestinienne fait partie --avec Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar et Ayanna Pressley-- de la "Brigade" des quatre violemment visée il y a deux semaines par le milliardaire républicain.

Ses attaques répétées contre ces parlementaires accusées de "haïr" l'Amérique avaient rapidement trouvé un écho auprès de ses partisans. "Renvoyez-la!", avait ainsi scandé la foule, lors d'un meeting électoral, à l'évocation de Mme Omar, fille de réfugiés somaliens.

Une stratégie vouée à l'échec, a estimé dimanche le sénateur Bernie Sanders, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020: "Les Américains n'accepteront pas un président essayant de nous diviser selon la couleur de notre peau ou de notre lieu de naissance".

Pour le maire de New York Bill de Blasio, qui espère lui aussi défier Donald Trump dans les urnes l'an prochain, il s'agit avant tout d'une "manoeuvre de diversion" pour "détourner les gens de la réalité du pays".

Barack Obama, assez discret depuis son départ de la Maison Blanche, a modestement contribué au débat en partageant samedi sur Twitter une tribune de 149 membres noirs de son administration qui s'y inquiètent de la rhétorique de M. Trump et de la "montée du racisme" aux Etats-Unis.

"Je suis fier de la façon dont ils continuent à se battre pour une Amérique meilleure", a écrit l'ancien président, comme un miroir déformant au célèbre slogan de son successeur, "Make America Great Again ("Rendre à l'Amérique sa grandeur").

Galerie photos
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Sud Portugal...
Sud Portugal... Granville (50400) 0€ Découvrir
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping...
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping... Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) 0€ Découvrir
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d'
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d' Gouville-sur-Mer (50560) 0€ Découvrir
Caen, à louer studette meublée, 13 m2
Caen, à louer studette meublée, 13 m2 Caen (14000) 360€ Découvrir
Automobile
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
Pots de buis
Pots de buis Caen (14000) 0€ Découvrir
Vide maison
Vide maison Cauvicourt (14190) 0€ Découvrir
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Votre horoscope du vendredi 19 avril
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Accusé de mener une "campagne de haine", Donald Trump se défend