La Chambre de Commerce et d’Industrie entend tenir ses promesses

Le nom "Caen Normandie" a bien été déposé pour remodeler l’image du territoire à l’international. Si la mise en place des rendez-vous d’affaires bilatéraux a été pour le moment écartée, des jumelages ont été lancés. La chambre de commerce franco-britannique a été  inaugurée hier, lundi 18 juin, avec pour mission d’aider des entrepreneurs à s’implanter de chaque côté de la Manche.

Deux autres conventions ont été signées, l’une avec l’agence marocaine de développement des investissements et l’autre avec la province chinoise du Gansu. Un partenariat avec une CCI de Montréal est également dans les cartons. Quant au dossier de l’implantation d’une université américaine à Caen, un cabinet spécialisé dans l’enseignement outre-Atlantique sera engagé à la fin du mois pour détecter de futurs campus partenaires.

Un campus des métiers

En matière d’infrastructures, la CCI poursuit ses efforts pour intégrer la région dans le projet de développement du Grand Paris, "une opportunité inestimable" pour Philippe Dupuy, directeur des projets nouveaux. Elle est aujourd’hui partie prenante de réunions de travail avec les autres CCI de l’axe Paris Seine Normandie.

Pas d’avancée majeure en revanche pour le village aéroportuaire, alors que le projet de la "tour phare" suit son chemin, des propositions d’architectes étant à l’étude. La CCI continue également d’apporter son soutien à l’éco-système du numérique et souhaite développer le marketing dans ce domaine au travers du concept "Normandie Valley à l’image de la Sillicon Valley".

Du côté des jeunes, le programme d’entreprenariat pour les 8 à 12 ans baptisé "Cap Ten" a trouvé un écho dans la naissance d’une association l’an passé. La création d’un campus des métiers, qui regrouperait les 3.300 étudiants des différentes formations dédiées à l’apprentissage, est dans les tuyaux, tout comme une fondation à vocation culturelle et technologique soutenue par une quarantaine de mécènes, pour fin 2012.