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"Gilets jaunes": fiscalité et "consentement à l'impôt" plantent le décor du débat entre chefs de partis

Français "méprisés" pour Marine Le Pen, inégalités portées à "incandescence" pour Olivier Faure, "impôt universel" pour Jean-Luc Mélenchon ou baisse des prélèvements pour Laurent Wauquiez: la question fiscale a planté le décor du débat entre les chefs de partis mercredi soir sur BFMTV, sur fond de crise des "gilets jaunes" et de violences dans les rues.

"Gilets jaunes": fiscalité et "consentement à l'impôt" plantent le décor du débat entre chefs de partis
Manifestation des "gilets jaunes" samedi 16 mars 2019 à Montpellier - Pascal GUYOT [AFP/Archives]

A deux mois des élections européennes, François Bayrou pour le Mouvement démocrate (MoDem), Olivier Faure pour le Parti socialiste (PS), Stanislas Guerini pour la République en marche (LREM), Marine Le Pen pour le Rassemblement national (RN), Jean-Luc Mélenchon pour La France insoumise (LFI), et Laurent Wauquiez pour Les Républicains (LR) échangeaient sur la crise, dans une émission spéciale animée par la journaliste Ruth Elkrieff.

"On est en train de perdre notre temps", a tonné Jean-Luc Mélenchon: "dans n'importe quelle démocratie au monde, au bout de dix-huit semaines d'insurrection, on vote. Et là le président ne veut pas qu'on vote. Et il a déjà prévenu: dorénavant ce sera comme auparavant".

"Il n'y a plus de consentement à l'impôt et il n'y a plus de consentement à la dépense", a estimé Marine Le Pen pour qui "la première des justices c'est de respecter les Français" qui sont "méprisés" par Emmanuel Macron.

Pour le socialiste Olivier Faure, le président "a porté à incandescence la question des inégalités dans ce pays" en ayant voulu "réduire les droits des plus faibles" et "fait des cadeaux fiscaux" aux plus riches.

Wauquiez: "aucune augmentation d'impôts"

"On est incapable de faire deux minute trente sans faire un ou deux nouveaux impôts", a dénoncé Laurent Wauquiez (LR) qui ne veut "aucune augmentation d'impôt" à l'issue du grand débat.

Il faut "rendre de l'argent aux Français", a répondu, pour La République en marche, Stanislas Guérini, prônant la suppression de la taxe d'habitation pour tous et la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation.

Pour son allié François Bayrou, "la première question pour les Français c'est de s'assurer que nul n'échappe à l'impôt". Et le président du MoDem de défendre M. Macron, notamment sa "bonne formule d'exonérer les investissement productifs", qui "marche".

Près de neuf Français sur dix (86%) pensent qu'il faudra "réorienter la politique économique et sociale", selon un sondage Viavoice. Plus d'un Français sur deux (53%) continue de soutenir le mouvement des "gilets jaunes", mais cette approbation a chuté de 8 points, selon l'institut Elabe.

La "réponse aux oubliés", "comment se réconcilier" et la brûlante question de l'ordre public devaient également être abordées dans ce premier grand débat cathodique, à deux mois des européennes.

Ordre public

Après de nouvelles violences à Paris samedi, lors de l'acte XVIII des "gilets jaunes", l'exécutif, sous le feu des critiques, a tenté de reprendre la main: limogeage du préfet de police de Paris, interdictions de manifester sur certains lieux, mobilisation de la mission antiterroriste militaire Sentinelle.

Mais les oppositions LR, RN et LFI notamment, réclament la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, désormais en première ligne après l'éviction du préfet Michel Delpuech décrit comme un "fusible".

Edouard Philippe a souhaité que les violences ne "ternissent" pas le grand débat national, sur lequel le gouvernement mise pour sortir de cette crise, et pour lequel le Président a mouillé sa chemise. L'exécutif s'est donné jusqu'à la mi-avril pour décider ce qu'il compte faire notamment des 2 millions de contributions déposées en ligne.

Dans l'immédiat, la leader d'extrême droite du RN, donné au coude-à-coude avec LREM en vue des Européennes du 26 mai, réclame la dissolution de l'Assemblée nationale.

Aucun de ces leaders ne conduira de liste aux Européennes. Les têtes de listes se retrouveront le 4 avril sur France 2.

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