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En Afghanistan, la jeunesse veut la paix mais pas celle des talibans

Assis dans son salon de beauté pour hommes à Kaboul, Zabihullah, rêve de paix pour l'Afghanistan, mais pas au prix d'un retour de la police religieuse traquant et frappant les gens pour leurs coiffures ou leurs vêtements.

En Afghanistan, la jeunesse veut la paix mais pas celle des talibans

L'Afghan Zabihullah dans son salon de beauté pour hommes, le 17 février 2019 à Kaboul © WAKIL KOHSAR [AFP]

Publié le 17 mars 2019 à 12h10

Par Tendance Ouest

Enfant, il travaillait chez un barbier alors que les talibans étaient au pouvoir dans les années 90. "Je me souviens que la police religieuse des talibans amenait chaque jour de jeunes hommes pour qu'on leur rase la tête en punition car ils avaient osé se faire une coiffure", souligne le jeune homme de 25 ans, qui a lui-même les cheveux longs attachés en arrière.

Les talibans ont été chassés en 2001 et Kaboul regorge à présent de salons comme le sien, pleins de clients branchés en quête de la dernière tendance occidentale, musique pop en fond sonore.

La population de l'Afghanistan, estimée à 35 millions de personnes, est très jeune, avec près des deux tiers sous la barre des 25 ans. Des millions d'entre eux ont grandi en milieu urbain, chassés par les combats dans les provinces.

Zabihullah fait partie de cette génération qui comprend de nombreux militants, journalistes, mannequins ou vedettes des réseaux sociaux et qui est vent debout contre l'idéologie des talibans.

Mais à mesure que les pourparlers de paix entre insurgés et Etats-Unis se prolongent et font état de progrès croissants, ils se rendent compte que les talibans pourraient revenir dans le jeu politique, ce qui les inquiète profondément. "Je ne veux pas d'une paix dans laquelle je perdrais mes libertés", lâche Zabihullah.

Années de guerre

Mohammad Anil Qasemi, un militant pour la jeunesse, était étudiant à l'Université américaine de Kaboul lorsque les talibans ont pris d'assaut le campus en août 2016.

L'un des assaillants a lancé une grenade à main dans sa salle de classe, tuant nombre de ses camarades. La déflagration l'a projeté par la fenêtre et il a chuté du deuxième étage. Il a survécu mais a souffert de graves blessures à la tête, à l'estomac et aux jambes.

Lui aussi dit redouter que les discussions conduites par des hommes grisonnants à Doha (Qatar) signifient que sa génération n'aura pas son mot à dire dans ce qui va suivre.

"Je suis prêt à pardonner aux talibans pour ce qu'ils m'ont fait à moi et à mes camarades (...) Mais je ne peux pas négocier la liberté et les accomplissements de ma génération", dit-il à l'AFP.

Mais le débat sur ce que les Afghans sont prêts à accepter en échange de la paix révèle des fractures sociologiques dans le pays.

Les femmes, que les talibans avaient à l'époque confinées à l'espace domestique et contraintes à porter la burqa, sont sur la même ligne que la jeunesse, prévenant qu'elles ont changé depuis 2001 et ne sont pas prêtes à faire des compromis quant à leurs droits.

"Pour les talibans, voir une présentatrice à la télévision est intolérable, et pour moi, perdre ma liberté et mes droits est intolérable", souligne Diba, 21 ans, qui présente les informations sur la chaîne Zan TV.

"Je risque de devoir quitter le pays, ou de mourir de dépression sous la férule talibane", souligne-t-elle.

Amis perdus

D'autres, plus âgés, ont connu plus d'années de guerre que de paix et ne jurent que par un répit.

"Je suis prêt à laisser repousser ma barbe comme l'exigent les talibans", souligne Haji Ahmad Shah, client d'un centre commercial à Kaboul.

"J'ai perdu beaucoup d'amis et de parents dans cette guerre, je veux juste qu'elle s'arrête", ajoute-t-il.

Une autre ligne de fracture est apparente entre jeunes ruraux et jeunes urbains.

Les habitants des campagnes, où dominent des traditions très conservatrices et patriarcales, à l'opposé du relatif cosmopolitisme de villes comme Kaboul, semblent souvent moins réticents à accepter les restrictions exigées par les talibans.

Faridullah, un jardinier de 23 ans vivant dans une zone rurale de Kandahar (sud), a des habitudes relativement libérales comme se raser la barbe et écouter de la musique.

Si les talibans reviennent, il pourrait perdre ces libertés: "Mais ça va, car ce que je veux, c'est la sécurité. Pour le moment, je ne peux même pas me rendre dans mes jardins, car ils sont pleins de mines", explique-t-il.

Les talibans affirment pour leur part avoir modéré leurs positions sur certains questions sociales. Ceux qui vivent actuellement sous leur joug ne sont toutefois pas de cet avis.

Le mouvement n'a à ce stade pas indiqué clairement quel rôle il entend jouer dans la gouvernance du pays et dans la société civile, se contentant de dire qu'il voulait l'instauration d'un "système islamique".

Farshad, 23 ans, vendeur au look ultra branché dans une boutique de costumes occidentaux et chapeaux mous déclare être prêt à la voir reconvertie en magasin de turbans traditionnels si c'est le prix à payer pour que les combats cessent. "J'espère seulement qu'ils ne toucheront pas à ma coupe de cheveux", déclare-t-il.

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La journaliste afghane Salma Sakhi, dans la salle de régie de la chaîne Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul
La journaliste afghane Salma Sakhi, dans la salle de régie de la chaîne Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul© WAKIL KOHSAR [AFP]
Le vendeur afghan Ali Haidiri habille un mannequin dans une boutique de vêtements pour hommes, le 18 février 2019 à Kaboul
Le vendeur afghan Ali Haidiri habille un mannequin dans une boutique de vêtements pour hommes, le 18 février 2019 à Kaboul© WAKIL KOHSAR [AFP]
La présentatrice afghane Diba Akbari lors du JT de la chaîne Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul
La présentatrice afghane Diba Akbari lors du JT de la chaîne Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul© WAKIL KOHSAR [AFP]
La cheffe d'orchestre afghane Negina Khpalwak au piano, le 19 février 2019 à Kaboul
La cheffe d'orchestre afghane Negina Khpalwak au piano, le 19 février 2019 à Kaboul© WAKIL KOHSAR [AFP]
La présentatrice afghane Krishma Naz enregistre une émission pour Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul
La présentatrice afghane Krishma Naz enregistre une émission pour Zan TV, le 18 février 2019 à Kaboul© WAKIL KOHSAR [AFP]
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