• Replay
  • Horoscope
  • Emploi
  • Météo
  • Info trafic
  • Journaux
  • Agenda des sorties
  • Résultats sportifs
  • Pronostics
  • Petites annonces
  • Newsletter
  • Notification
  • Reporter
  • Actu
    • Faits divers
    • Santé
    • Education
    • Environnement
    • Agriculture-Pêche
    • Patrimoine-Tourisme
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • People Buzz Insolite
    • France Monde
  • Radio
    • Programmes
    • Fréquences
    • Les équipes
    • Musique
    • Concerts Live
    • Cadeaux
    • C'était quoi ?
    • Podcasts
    • Sondage musique
  • Sports
    • Football
    • Basket
    • Handball
    • Hockey
    • Rugby
    • Multisport
    • Sport Event
  • Loisirs
    • Concerts
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Expositions
    • Foires et salons
    • Livres
    • Restaurants
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Écouter nos radios
  • OU

    Mot de passe oublié ?

    Vous n'avez pas encore de compte ?
    S'inscrire

  • Normandie
Covid-19 : le taux d'incidence explose dans le département
Covid-19 : le taux d'incidence explose dans le département
La présence de la Covid-19 détectée dans les eaux usées
La présence de la Covid-19 détectée dans les eaux usées
Accident sur l'A84 à cause de la météo : une victime évacuée par hélicoptère
Accident sur l'A84 à cause de la météo : une victime évacuée par hélicoptère
Covid-19 : un nouveau cluster enregistré dans un EHPAD
Covid-19 : un nouveau cluster enregistré dans un EHPAD
Miss France, Amandine Petit, s'affiche avec un champion du monde
Miss France, Amandine Petit, s'affiche avec un champion du monde
Un réveil sous la neige pour les habitants de Vire 
Un réveil sous la neige pour les habitants de Vire 
Une véritable caverne d'Ali Baba pour les fans d'Harry Potter
Une véritable caverne d'Ali Baba pour les fans d'Harry Potter
Pascal Dupraz est-il sur le départ du SM Caen ? 
Pascal Dupraz est-il sur le départ du SM Caen ? 
Covid-19 : 17 résidents testés positifs à l'EHPAD de l'Ermitage
Covid-19 : 17 résidents testés positifs à l'EHPAD de l'Ermitage
Un conseiller régional incarcéré pour inceste sur sa belle-fille
Un conseiller régional incarcéré pour inceste sur sa belle-fille
Un dernier hommage rendu aux frères Gibert
Un dernier hommage rendu aux frères Gibert
Collision entre une voiture et un train : un blessé grave
Collision entre une voiture et un train : un blessé grave
D'importants moyens pour retrouver des migrants cachés dans un camion
D'importants moyens pour retrouver des migrants cachés dans un camion
Tristan Duval : "Je présente mes excuses à Monsieur le Préfet"
Tristan Duval : "Je présente mes excuses à Monsieur le Préfet"
Un mort dans l'incendie d'un appartement
Un mort dans l'incendie d'un appartement
  1. Accueil
  2. France Monde

L'amer "Paradis sur Terre" des Coréens du Japon leurrés par Pyongyang

C'était un jour de décembre 1959 et Harunori Kojima se souvient encore de ses larmes de joie mêlées à la neige mouillée sur son visage, alors qu'il regardait deux navires soviétiques s'éloigner du port japonais de Niigata. Destination: la Corée du Nord.

L'amer "Paradis sur Terre" des Coréens du Japon leurrés par Pyongyang

Harunori Kojima, le 18 septembre 2918 un ancien communiste qui a participé au rapatriement de Coréens du Japon vers Pyongyang, à Niigata © Martin BUREAU [AFP]

Publié le 21 février 2019 à 08h25

Par Tendance Ouest

Une opération de propagande de Pyongyang promettait "le Paradis sur Terre" aux Coréens installés au Japon, où ils étaient victimes de discriminations.

M. Kojima, 87 ans, entend encore les flonflons des cuivres d'un orchestre qui jouait des airs patriotiques à la gloire du dirigeant nord-coréen de l'époque, Kim Il Sung, tandis qu'embarquait un millier de candidats à une vie nouvelle.

Ces Coréens ont fait partie d'un vaste programme de rapatriement qui devait durer jusqu'en 1984, financé par Pyongyang et organisé avec les associations de la Croix-Rouge au Japon et en Corée du Nord.

Au total, 93.340 personnes partirent dans l'enthousiasme en Corée du Nord, ignorant qu'ils y seraient piégés. La plupart d'entre eux étaient des Coréens installés dans l'archipel nippon depuis la colonisation de leur pays par le Japon de 1910 à 1945, ainsi que des épouses japonaises.

Famine

Réticent au départ, le gouvernement japonais encouragea cette campagne, décrite par les médias nippons comme une aide humanitaire aux Coréens ne parvenant pas à s'intégrer au Japon.

M. Kojima, qui était communiste à l'époque, est hanté par les remords. "J'ai été activement impliqué dans le projet, le croyant positif. Le résultat, c'est que j'ai conduit des gens en enfer", dit-il à l'AFP.

Selon le journaliste et spécialiste de la question Yoshiaki Kikuchi, Kim espérait prouver la "supériorité du socialisme" sur le "régime fantoche pro-américain" de Corée du Sud issu de la guerre de Corée (1950-53).

La plupart des Coréens du Japon étaient originaires du sud du 38e parallèle mais le président sud-coréen de l'époque Syngman Rhee avait coupé les ponts. Pauvres et victimes de discriminations, beaucoup se sont laissé appâter par les films de propagande et convaincre par les démarchages des agents du "Chongryon", l'Association générale des Coréens résidant au Japon, une organisation pro-Pyongyang.

Mais la réalité qui les attendait n'avait rien d'idyllique.

Eiko Kawasaki, 76 ans, garde l'image pitoyable des résidents du port de Chongjin venus les accueillir dans le nord-est de la Corée du Nord. "Ils avaient des airs à vous fendre le coeur. Les hommes comme les femmes avaient des visages sans vie, la peau sombre et desséchée. Tous étaient vêtus des mêmes tenues de travail rudimentaires", raconte-t-elle à l'AFP.

Elle avait 17 ans et s'était aventurée seule, éblouie par les récits du "Chongryon". Sa famille devait suivre.

"On nous disait que la Corée du Nord était un pays merveilleux où nous pourrions aider à construire un Etat socialiste puis rentrer fièrement chez nous après l'unification de la Corée du Nord et de la la Corée du Sud", dit-elle. "On nous a poussés à y aller, en disant que nous étions déconsidérés et maltraités (au Japon), sans moyen d'avoir un travail décent".

On lui avait promis aussi "au moins trois mois de réserve de riz" et "une maison meublée". Elle a découvert la famine. Et "personne ne protestait ni ne se demandait pourquoi on mourait de faim".

"Kidnapping national"

Dans ses lettres, elle s'employa à alerter les siens pour qu'ils ne viennent pas, usant de formules détournées afin de tromper la censure: "J'aimerais voir mon petit frère quand il se mariera", écrivit-elle notamment, abordant ainsi une perspective future très éloignée pour mettre la puce à l'oreille à ses proches. Grâce à cela, la famille est restée au Japon.

Il a fallu dix ans à Eiko Kawasaki, dont 18 mois cachée en Chine, pour se sauver et regagner l'archipel nippon.

Manabu Ishikawa, 60 ans, qui s'appelait auparavant Lee Jay Hak, se nourrissait de rebuts d'aliments pour poules.

Il n'a jamais pu chasser de son esprit la vision de cette petite fille de neuf ou dix ans morte de faim dans la rue, serrant un bout de pain: "J'ai vu l'expression de son visage (...) elle avait le sourire (...) Je me suis dit qu'elle avait dû se sentir, l'espace d'un instant, soulagée d'avoir ce bout de pain entre les mains et qu'elle est partie comme ça".

Le programme de rapatriement "avait pour objectif de protéger les droits des Coréens du Japon, leur liberté de retourner dans leur patrie", justifie O Gyu Sang, un historien de l'Association des Coréens du Japon. "S'ils avaient vécu sans discriminations et avaient eu des emplois, ils n'auraient pas été si nombreux à partir (...) et les hommes politiques japonais ont bien dû se dire que c'était là une bonne occasion de se débarrasser de ces Coréens encombrants", poursuit-il.

L'an dernier, des participants au grand départ, dont Mme Kawasaki et M. Ishikawa, ont intenté un procès au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, accusant son pays de "kidnapping national".

"J'ai abandonné depuis longtemps mon nom coréen", dit Mme Kawasaki, une manière aussi de rester anonyme et de protéger ses quatre enfants restés en Corée du Nord. "Je ne veux pas mourir sans revoir ma famille. Mais je ne pourrai pas la revoir si la Corée du Nord ne met pas fin à ses violations des droits humains".

A LIRE AUSSI.

La Corée du Nord affirme avoir testé un missile intercontinental

Corée du Nord: un changement radical de la diplomatie américaine?

Dossier nord-coréen: le Japon en première ligne mais impuissant

La Corée du Nord répond à l'ONU par un nouveau tir de missile au dessus du Japon

La Corée du Nord procède à un nouveau tir de missile balistique

Galerie photos

Eiko Kawasaki, qui a quitté le Japon pour Pyongyang à l'âge de 17 ans, pose devant le port de Tokyo, le 11 décembre 2018
Eiko Kawasaki, qui a quitté le Japon pour Pyongyang à l'âge de 17 ans, pose devant le port de Tokyo, le 11 décembre 2018© Martin BUREAU [AFP]
kim il sung syngman rhee kim jong un corée du nord kawasaki ishikawa japon corée du sud pyongyang corée chongjin chine archipel nippon victimes de discriminations opération de propagande aide humanitaire guerre de corée

TOP FRANCE MONDE

Vendée Globe: Charlie Dalin, un cartésien fasciné par la mer
Vendée Globe: Charlie Dalin, un cartésien fasciné par la mer
Covid-19: L'édition 2021 du Festival de Cannes reportée au mois de juillet
Covid-19: L'édition 2021 du Festival de Cannes reportée au mois de juillet
Virus: record de morts en 24 heures, les variants se propagent
Virus: record de morts en 24 heures, les variants se propagent
Covid-19: Le Festival de Cannes reporté au mois de juillet
Covid-19: Le Festival de Cannes reporté au mois de juillet
Russie: la pression monte sur les partisans de Navalny avant des manifestations
Russie: la pression monte sur les partisans de Navalny avant des manifestations

CONTENUS SPONSORISES



COMMENTAIRES

LES TOP DE LA SEMAINE

Manche. Covid-19 : le taux d'incidence explose dans le département
Manche. Covid-19 : le taux d'incidence explose dans le département
Cherbourg-en-Cotentin. Après le drame, le père des deux frères disparus en mer témoigne
Cherbourg-en-Cotentin. Après le drame, le père des deux frères disparus en mer témoigne
Seine-Maritime. Covid-19 : trois classes fermées en école et collège par le préfet
Seine-Maritime. Covid-19 : trois classes fermées en école et collège par le préfet
Orne. Les gendarmes arrêtent un convoi… très exceptionnel
Orne. Les gendarmes arrêtent un convoi… très exceptionnel
Alençon. Un homme retrouvé mort sur le parking du Centre hospitalier
Alençon. Un homme retrouvé mort sur le parking du Centre hospitalier

FRANCE MONDE

Vendée Globe: Charlie Dalin, un cartésien fasciné par la mer
Vendée Globe: Charlie Dalin, un cartésien fasciné par la mer
Covid-19: L'édition 2021 du Festival de Cannes reportée au mois de juillet
Covid-19: L'édition 2021 du Festival de Cannes reportée au mois de juillet
Virus: record de morts en 24 heures, les variants se propagent
Virus: record de morts en 24 heures, les variants se propagent
Covid-19: Le Festival de Cannes reporté au mois de juillet
Covid-19: Le Festival de Cannes reporté au mois de juillet
Russie: la pression monte sur les partisans de Navalny avant des manifestations
Russie: la pression monte sur les partisans de Navalny avant des manifestations
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • Infos légales
  • Confidentialité
  • Annoncer
  • Diffuser
  • Règlements des jeux
LES SITES ET APPLIS DU GROUPE
  • LA MANCHE LIBRE
  • TENDANCE OUEST
  • LE COURRIER CAUCHOIS
  • NORMANDIE SPORTS
  • REGIE OUEST
  • LA NEWS COMPANY
  • CIPO
© 2018 Tendance Ouest
FLASH INFO
20h42 : Le Normand Charlie Dalin entre dans l'histoire de la voile !  19h00 : Un rassemblement contre la disparition du service public en zone rurale 18h52 : Amandine Petit en quête de sa rencontre avec les Normands
En direct
JULIEN DORE
NOUS
NORMANDIE
Webradio
Replay

SELECTIONNER MA ZONE

  • Calvados
  • Eure
  • Manche
  • Orne
  • Seine-Maritime

IDENTIFIEZ-VOUS

OU

Vous n'avez pas encore de compte ?
S'inscrire

S'INSCRIRE

OU

NEWSLETTER

Vous recevrez vos actualités directement par mail

CHOISISSEZ UNE VILLE

SIGNALER UN COMMENTAIRE

Expliquez en quelques lignes votre signalement