• Replay
  • Horoscope
  • Emploi
  • Météo
  • Info trafic
  • Journaux
  • Agenda des sorties
  • Résultats sportifs
  • Pronostics
  • Petites annonces
  • Newsletter
  • Notification
  • Reporter
  • Actu
    • Faits divers
    • Santé
    • Education
    • Environnement
    • Agriculture-Pêche
    • Patrimoine-Tourisme
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • People Buzz Insolite
    • France Monde
  • Radio
    • Programmes
    • Fréquences
    • Les équipes
    • Musique
    • Concerts Live
    • Cadeaux
    • C'était quoi ?
    • Podcasts
  • Sports
    • Football
    • Basket
    • Handball
    • Hockey
    • Rugby
    • Multisport
    • Sport Event
  • Loisirs
    • Concerts
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Expositions
    • Foires et salons
    • Livres
    • Restaurants
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Écouter nos radios
  • OU

    Mot de passe oublié ?

    Vous n'avez pas encore de compte ?
    S'inscrire

  • Normandie
Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !
Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !
Homicide d'une apprentie coiffeuse : son ancien compagnon s'est rendu à la police
Homicide d'une apprentie coiffeuse : son ancien compagnon s'est rendu à la police
Neige et pluies verglaçantes : deux départements en vigilance orange
Neige et pluies verglaçantes : deux départements en vigilance orange
Un homme tué de plusieurs coups de couteau
Un homme tué de plusieurs coups de couteau
Il transforme sa poubelle en radar pour faire ralentir les voitures
Il transforme sa poubelle en radar pour faire ralentir les voitures
Une femme de 21 ans retrouvée morte à son domicile
Une femme de 21 ans retrouvée morte à son domicile
Une grosse inondation dans la chocolaterie Cémoi
Une grosse inondation dans la chocolaterie Cémoi
Appel à témoins : un homme porté disparu et recherché
Appel à témoins : un homme porté disparu et recherché
L'assassin présumé de l'apprentie coiffeuse a été écroué
L'assassin présumé de l'apprentie coiffeuse a été écroué
Une voiture tombe dans un bassin de rétention, le conducteur ne survit pas
Une voiture tombe dans un bassin de rétention, le conducteur ne survit pas
Un homme dans un état grave après avoir percuté un engin de manutention
Un homme dans un état grave après avoir percuté un engin de manutention
Université : cours et Covid-19, la difficile équation
Université : cours et Covid-19, la difficile équation
Près de 300 personnes réunies en hommage aux trois marins disparus
Près de 300 personnes réunies en hommage aux trois marins disparus
Miss France : Amandine Petit de retour dans le Calvados
Miss France : Amandine Petit de retour dans le Calvados
  1. Accueil
  2. France Monde

Mai 68 vu par l'AFP - Devant l'usine : "votre programme, c'est pas exaltant"

Le 17 mai 1968, quatre jours après l'appel syndical à une grève générale de 24 heures, des étudiants de la Sorbonne se rendent aux portes de Billancourt pour rencontrer des ouvriers de l'usine Renault occupée depuis la veille. "Vive la lutte des ouvriers de Renault", scandent-ils en chemin.

Mai 68 vu par l'AFP - Devant l'usine : "votre programme, c'est pas exaltant"

Des ouvriers en grève de l'usine Renault de Boulogne-Billancourt, occupée depuis le 16 mai 1968, écoutent un syndicaliste de la CGT © JACQUES MARIE [AFP/Archives]

Publié le 22 mars 2018 à 15h40

Par Tendance Ouest

Une fois sur place, les plus jeunes sont les plus prompts à fraterniser tandis que du côté ouvrier certains ainés, parfois très encadrés par la CGT, regardent d'un oeil méfiant, voire hostile, ces jeunes "gauchistes" impatients venus leur faire la leçon.

A un vieux militant du PCF, de jeunes trotskistes rétorquent : "votre programme, c'est pas exaltant". A la Sorbonne c'est "plus marrant" que dans l'usine occupée, renchérissent de jeunes ouvriers.

Présente sur place, l'AFP raconte.

Les étudiants et les grévistes des usines Renault à Billancourt

PARIS, 17 mai 1968 (AFP) - Les usines Renault de Billancourt, considérées autrefois comme le "bastion" de l'agitation sociale, mais qui connaissaient un climat calme depuis quinze ans, sont redevenues, à la suite du mouvement des étudiants, le point de mire des observateurs.

La première constatation qui s'impose est le calme remarquable régnant à l'intérieur de l'usine occupée par les grévistes. Les milliers d'ouvriers venus de l'île Seguin - le centre des usines de Billancourt où se trouve la chaîne de montage des petites "Renault 4" - pour entendre les responsables syndicaux ne se sont livrés à d'autre manifestation que les applaudissements classiques qui saluent traditionnellement la péroraison des orateurs de meeting. Les interventions des syndicalistes ont porté essentiellement sur les revendications habituelles (salaires et durée du travail). L'atmosphère contraste avec la fièvre révolutionnaire qui anime les réunions des étudiants.

A l'extérieur de l'usine, l'atmosphère est très différente, car de nombreux groupes d'étudiants discutent avec les ouvriers. Ces étudiants appartiennent généralement aux différentes tendances trotskistes ou anarchistes. Mais, sur la "place nationale", à l'entrée principale de l'usine, un groupe d'étudiants communistes, autorisé par le service d'ordre de la CGT à stationner à cet endroit, a inscrit sur une grande banderole, une citation de Staline (sans le nommer) dont le texte a été un peu modifié. En effet on lit sur la banderole : "Les ouvriers prennent des mains fragiles des étudiants le drapeau de la lutte contre le régime antipopulaire". Or Staline avait écrit : "Le drapeau de la révolution". Interrogé sur les motifs qui les ont conduits à édulcorer la citation, un jeune étudiant communiste répond : "C'est parce que nous sommes anti-trotskistes"; Le mot "révolution" lui paraissait donc "trotskiste".

A quelques pas de là, un ouvrier de 67 ans, qui appartient au Parti communiste depuis 1934, explique patiemment à des étudiants "gauchistes" qu'il faut savoir avancer prudemment dans la voie de la révolution. "C'est pourquoi, souligne-t-il, le Parti communiste a réalisé avec la fédération de la gauche le programme commun. Bien sûr, ce n'est pas un programme communiste, mais il marque des progrès. Il faut d'abord mettre au pouvoir un gouvernement de gauche. Ensuite, on pourra marcher vers un gouvernement socialiste". Les étudiants écoutent poliment et l'un d'entre eux déclare : "Votre programme, ce n'est pas exaltant".

Dans tous les cafés, autour de la place nationale, des groupes mêlés d'étudiants et de jeunes ouvriers de Renault - habillés pareillement de "blue-jeans" et portant les cheveux longs, de telle sorte qu'on ne peut distinguer leur origine sociale - discutent fraternellement. Il s'agit de jeunes ouvriers qui trouvent qu'à l'intérieur de l'usine "c'est pas marrant". Ils sont allés à la Sorbonne où ils estiment que l'atmosphère est beaucoup plus intéressante. "A l'usine, disent-ils, les gars, cette nuit, ils dormaient ou jouaient à la belote. A la Sorbonne on discute, il y a des gars intéressants".

Un militant de la CFDT, qui vient se joindre à la discussion, précise: "Ce n'est pas notre faute. La CGT a pris entièrement en main le service d'ordre et sa première préoccupation est d'empêcher la discussion avec les étudiants". De nombreux petits groupes de fraternisation ouvriers-étudiants se forment ça et là, surtout dans les cafés et l'atmosphère générale autour des usines restait très calme à l'heure du déjeuner.

A LIRE AUSSI.

La réhabilitation de Staline avance en Russie

A Flins, l'usine historique de Renault passe à l'heure japonaise

Russie: la nostalgie de l'URSS se porte bien, 25 ans après

Mai-68: cinquante ans après, une histoire toujours difficile à commémorer

L'art contemporain retrouve le chemin de l'Ile Seguin

Galerie photos

Jacques Sauvageot, vice-président du syndicat étudiant UNEF s'adresse au mégaphone aux étudiants et aux ouvriers de Renault Billancourt qui occupent leur usine le 17 mai 1968
Jacques Sauvageot, vice-président du syndicat étudiant UNEF s'adresse au mégaphone aux étudiants et aux ouvriers de Renault Billancourt qui occupent leur usine le 17 mai 1968© - [AFP/Archives]
Des épouses d'ouvriers grévistes de Renault-Billancourt s'entretiennent avec leurs maris qui occupent le site
Des épouses d'ouvriers grévistes de Renault-Billancourt s'entretiennent avec leurs maris qui occupent le site© [AFP/Archives]
Les employés de Renault à Boulogne-Billancourt reprennent le travail le 18 juin 1968 après plus d'un mois de grève et d'occupation de leur usine
Les employés de Renault à Boulogne-Billancourt reprennent le travail le 18 juin 1968 après plus d'un mois de grève et d'occupation de leur usine© [AFP/Archives]
lutte contre le régime jeune Étudiant programme commun billancourt Île seguin

TOP FRANCE MONDE

La pandémie exacerbe la "pauvreté cachée" au Japon
La pandémie exacerbe la "pauvreté cachée" au Japon
Italie: vote crucial au Sénat pour l'avenir du gouvernement Conte
Italie: vote crucial au Sénat pour l'avenir du gouvernement Conte
Trump envisage une série de grâces pour sa dernière journée à la Maison Blanche
Trump envisage une série de grâces pour sa dernière journée à la Maison Blanche
Meghan Markle contre le Daily Mail: la duchesse tente d'éviter la case procès
Meghan Markle contre le Daily Mail: la duchesse tente d'éviter la case procès
Séparatisme: les députés entament leur premier tour de piste, polémiques sur des amendements
Séparatisme: les députés entament leur premier tour de piste, polémiques sur des amendements

CONTENUS SPONSORISES



COMMENTAIRES

LES TOP DE LA SEMAINE

Naufrage au large de Ouistreham. Les corps sans vie des trois marins retrouvés
Naufrage au large de Ouistreham. Les corps sans vie des trois marins retrouvés
[Vidéo] Domfront. Les chèvres en divagation depuis un an attrapées et (presque toutes) adoptées !
[Vidéo] Domfront. Les chèvres en divagation depuis un an attrapées et (presque toutes) adoptées !
Calvados. De la neige attendue au réveil !
Calvados. De la neige attendue au réveil !
Cherbourg-en-Cotentin. Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Cherbourg-en-Cotentin. Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Près de Vire. Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !
Près de Vire. Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !

FRANCE MONDE

La pandémie exacerbe la "pauvreté cachée" au Japon
La pandémie exacerbe la "pauvreté cachée" au Japon
Italie: vote crucial au Sénat pour l'avenir du gouvernement Conte
Italie: vote crucial au Sénat pour l'avenir du gouvernement Conte
Trump envisage une série de grâces pour sa dernière journée à la Maison Blanche
Trump envisage une série de grâces pour sa dernière journée à la Maison Blanche
Meghan Markle contre le Daily Mail: la duchesse tente d'éviter la case procès
Meghan Markle contre le Daily Mail: la duchesse tente d'éviter la case procès
Séparatisme: les députés entament leur premier tour de piste, polémiques sur des amendements
Séparatisme: les députés entament leur premier tour de piste, polémiques sur des amendements
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • Infos légales
  • Confidentialité
  • Annoncer
  • Diffuser
  • Règlements des jeux
LES SITES ET APPLIS DU GROUPE
  • LA MANCHE LIBRE
  • TENDANCE OUEST
  • LE COURRIER CAUCHOIS
  • NORMANDIE SPORTS
  • REGIE OUEST
  • LA NEWS COMPANY
  • CIPO
© 2018 Tendance Ouest
FLASH INFO
Hier : Le Médicobus, un cabinet médical mobile qui va au plus près de la population Hier : L'assassin présumé de l'apprentie coiffeuse a été écroué Hier : Une piétonne octogénaire renversée par un automobiliste
En direct
CLEAN BANDIT
TICK TOCK (FEAT MABEL)
NORMANDIE
Webradio
Replay

SELECTIONNER MA ZONE

  • Calvados
  • Eure
  • Manche
  • Orne
  • Seine-Maritime

IDENTIFIEZ-VOUS

OU

Vous n'avez pas encore de compte ?
S'inscrire

S'INSCRIRE

OU

NEWSLETTER

Vous recevrez vos actualités directement par mail

CHOISISSEZ UNE VILLE

SIGNALER UN COMMENTAIRE

Expliquez en quelques lignes votre signalement