En ce moment : Spider - GIMS Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Boris Johnson cherche à surmonter les tensions avec Moscou

Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson cherchait vendredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov à surmonter des années de tensions pour trouver des terrains d'entente sur la Corée du Nord, le programme nucléaire iranien et l'avenir de la Syrie.

Boris Johnson cherche à surmonter les tensions avec Moscou
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson (g) est reçu par son homologue russe Sergei Lavrov le 22 décembre 2017 à Moscou - Yuri KADOBNOV [AFP]

M. Johnson a été reçu à la résidence du ministère des Affaires étrangères pour la première visite d'un chef de la diplomatie britannique depuis plus de cinq ans, signe de l'état catastrophique des rapports entre les deux capitales, plombées par la mort de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko en 2006 à Londres et plus récemment par le conflit syrien et la crise ukrainienne.

"Ce n'est un secret pour personne que nos relations sont à un niveau fragile", a déclaré M. Lavrov, tout en reprochant implicitement à M. Johnson d'"évoquer (ses) inquiétudes en public plutôt que face à face".

Disant espérer un dialogue "franc et direct" avec son homologue britannique, M. Lavrov a dit vouloir travailler en faveur de "mesures concrètes" pour recoller les morceaux d'une relation très dégradée.

"Je suis convaincu que nous pourrons analyser les tendances positives qui émergent en affaires et en culture" dans la coopération entre les deux pays, a-t-il ajouté, disant vouloir le "respect mutuel".

Boris Johnson a de son côté reconnu que les "choses n'étaient pas simples" avec la Russie, disant vouloir avoir une "conversation franche" sur l'Ukraine et "ce qu'il se passe dans le cyberespace", où la Russie est accusée de piratages et d'ingérence.

"Je pense que nous pouvons trouver une coopération positive sur des problèmes sur lesquels nous avons des intérêts substantiels en commun, tel que l'Iran, la nécessité d'empêcher la Corée du Nord de développer son arme nucléaire et l'avenir de la Syrie", a-t-il indiqué.

M. Johnson a également salué la coopération avec la Russie en amont du Mondial-2018, ainsi que les "signes de progrès économique". "Les choses sont difficiles mais nous souhaitons travailler avec vous sur certains problèmes", a-t-il lancé.

'Activités déstabilisatrices'

Londres avait déjà indiqué jeudi que M. Johnson allait faire passer le message à Moscou que "la relation avec la Russie ne peut être +comme si de rien était+", et lui intimera de "cesser ses activités déstabilisatrices", selon un communiqué du Foreign Office.

Les vues des deux capitales s'opposent notamment sur l'Ukraine, où Londres accuse Moscou de soutenir les séparatistes prorusses dans l'Est, et sur la Syrie, où la Russie se voit reprocher son soutien sans failles au régime de Damas.

Une précédente visite de Boris Johnson en Russie, prévue en avril, avait ainsi été annulée à la dernière minute par Londres en raison de "la défense continue par la Russie du régime de Bachar al-Assad" en Syrie, notamment après l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, imputée à Damas par les Occidentaux.

En novembre encore, la Première ministre britannique Theresa May avait dénoncé des actes "hostiles" de la Russie, citant la crise ukrainienne ou encore les campagnes de "cyber-espionnage" et l'"ingérence" lors de processus électoraux.

Une commission de la chambre des Communes britannique mène actuellement une enquête sur le rôle joué par une possible ingérence russe dans le vote sur le Brexit et lors des législatives de juin 2017 au Royaume-Uni.

Dans un entretien à l'agence russe Sputnik, Boris Johnson a indiqué que Londres ne disposait "pas vraiment de preuve d'une interférence russe qui aurait réussi".

Sollicités, Facebook et Twitter ont affirmé n'avoir trouvé qu'une quantité infime de publicités financées depuis la Russie sur le thème du Brexit, mais ces résultats ont été jugé "insuffisants" à Londres.

Connu pour son franc-parler, Boris Johnson, alors qu'il était maire conservateur de Londres, avait qualifié en 2015 Vladimir Poutine de "tyran manipulateur et impitoyable". Il avait également à l'occasion comparé la Russie à la cité antique de Sparte: "fermée, vilaine, militariste et antidémocratique".

Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Urgent vend maison
Urgent vend maison Ernes (14270) 241 000€ Découvrir
Charmant et spacieux studio
Charmant et spacieux studio Vence (06140) 770€ Découvrir
Beaulieu
Beaulieu Caen (14000) 0€ Découvrir
MAISON BREHAL
MAISON BREHAL Bréhal (50290) 400€ Découvrir
Automobile
Peugeot Partner Totem Clim 1,6l HDI 16V 75 ch
Peugeot Partner Totem Clim 1,6l HDI 16V 75 ch Val-d'Arry (14210) 4 500€ Découvrir
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Bonnes affaires
Quad Kerox pour enfant
Quad Kerox pour enfant Quiberville (76860) 380€ Découvrir
A SAISIR CONGELATEUR 311 L WIRLPOOL
A SAISIR CONGELATEUR 311 L WIRLPOOL Bruc-sur-Aff (35550) 200€ Découvrir
Perdu pendendif
Perdu pendendif Petit-Couronne (76650) 0€ Découvrir
Vends machine à coudre ancienne à pédale
Vends machine à coudre ancienne à pédale Bonsecours (76240) 50€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Jeux : Gagnez votre Plancha XXL
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Boris Johnson cherche à surmonter les tensions avec Moscou