Pavilly. Julien Poulingue veut hisser la coiffure vers l'excellence

Aussi loin qu'il se souvienne, Julien Poulingue s'est passionné pour la coiffure. "J'accompagnais ma grand-mère dans les salons quand j'étais petit. J'ai toujours apprécié l'ambiance", décrit souriant le jeune coiffeur de 33 ans. "Depuis le CM2, je sais que j'en ferais mon métier". Et il fera tout pour. Dès 16 ans, il intègre une formation par alternance. Deux jours par semaine au CFA Marc Ruyer de Grand Quevilly, le reste de la semaine dans un salon de Saint-Valery-en-Caux. Après le CAP, il enchaîne par un brevet professionnel de coloriste permanentiste. "C'est ce qu'il fallait pour ouvrir mon propre salon." C'est chose faite depuis 2013 avec l'atelier Julien Poulingue à Pavilly. "C'est un petit salon convivial dans une maison de ville avec un côté chaleureux que je voulais pour les clients."

En perpétuelle formation

Ce salon, c'est aussi son laboratoire. Toujours à l'affût des tendances, en particulier sur les réseaux sociaux, Julien Poulingue se forme constamment, conseille ses clientes sur les derniers looks à la mode, et profite de son temps libre pour se rendre dans des salons de professionnels ou réaliser des shootings photos dans son atelier le dimanche. C'est ce qui l'a amené à envoyer des clichés pour un concours organisé par une grande marque. Sélectionné parmi les trois premiers du quart nord-ouest de la France, le Normand se retrouve à Paris pour la finale nationale, le 16 septembre. "C'est un excellent souvenir, très enrichissant".

Sur place, 4 heures, montre en main, pour reproduire le look proposé par photo sur son modèle, avant un défilé au Lido. "C'était un carré avec effet froissé sur les longueurs, dans les couleurs chocolate mauve, très à la mode pour le printemps-été cette année", explique le passionné. Julien ne sera pas primé cette fois mais l'important est ailleurs. Il a pu se mesurer à ce qui se fait de mieux dans le pays. De quoi lui donner de nouveaux élans créatifs pour son métier, qu'il considère comme un art.

    • Bonus Audio : le reportage de Tendance Ouest