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Trump, avec une popularité en berne, replonge dans l'affaire russe

Nouvelle rafale de tweets rageurs, offensive médiatique de son avocat: le président américain Donald Trump tentait de reprendre l'offensive dimanche face à sa chute de popularité, plombée par l'affaire russe et la paralysie de la réforme tant annoncée de la santé.

Trump, avec une popularité en berne, replonge dans l'affaire russe
Donald Trump, le 13 juillet 2017 à Paris - SAUL LOEB [AFP]

Engagée dans une apparente opération d'endiguement, la Maison Blanche et l'équipe privée d'avocats du président font tout depuis plusieurs jours pour prémunir Donald Trump du dernier épisode dans le scandale des collusions supposées entre Moscou et son équipe de campagne.

Mais malgré les efforts de tous ses proches qui affirment que le président ne savait rien du rendez-vous, en pleine campagne présidentielle en juin 2016, entre une avocate russe et son fils aîné, Donald Jr., son gendre Jared Kushner, l'affaire semble mordre sur la popularité de Donald Trump.

Alors que le milliardaire républicain est depuis près de six mois à la Maison Blanche, son taux d'opinions favorables est tombé de 42% en avril à 36% aujourd'hui, selon un sondage du Washington Post et de la télévision ABC News mené du 10 au 13 juillet, justement au moment où les révélations s'enchaînaient sur cette rencontre.

Un total de 48% des sondés ont dit "désapprouver fortement" la président Trump, un taux jamais atteint par ses prédécesseurs démocrates Bill Clinton (1993-2001) et Barack Obama (2009-2017). Seul le républicain George W. Bush (2001-2009) avait été aussi impopulaire, mais lors de son second mandat, relève le quotidien américain qui en a fait sa une dimanche.

Une enquête toutefois tournée en dérision par le président américain sur son canal de communication préféré, Twitter: "Le sondage ABC/Washington Post, même si près de 40%, ce n'est pas mauvais ces temps-ci, c'était le sondage le plus inexact lors de la campagne électorale".

Dans d'autres tweets courroucés, M. Trump a réaffirmé qu'il n'y avait pas de "collusion russe dans notre campagne couronnée de succès et a dénoncé "les informations bidon (qui) DENATURENT LA DEMOCRATIE".

'Le président ne savait rien'

L'un de ses avocats, Jay Sekulow, est passé dimanche sur quasiment toutes les émissions de télévision pour tenter de minimiser l'impact de cette affaire sur la Maison Blanche.

"Le président a été très clair là-dessus. Il a dit qu'il n'avait pas eu de réunions, n'était au courant d'aucune réunion avec des Russes, n'était pas au courant de celle-ci jusqu'au moment où elle a été révélée", a-t-il martelé sur CBS.

Soulignant que Donald Trump ne faisait lui-même l'objet d'aucune enquête, ni du FBI ni du Congrès, l'avocat a contesté sur ABC l'aspect prétendument "sulfureux" de la rencontre entre le fils Donald Jr. et l'avocate russe.

Citant le président, M. Sekulow a également accusé le procureur spécial qui enquête sur l'affaire russe, Robert Mueller, de mener une "chasse aux sorcières".

Donald Trump avait annoncé samedi la nomination d'un conseiller juridique spécial à la Maison Blanche, Ty Cobb, qui devrait s'occuper de la coordination avec l'équipe d'avocats.

Depuis son retour de France vendredi, où il était l'invité d'honneur du président Macron pour le 14 juillet, l'homme d'affaires s'offre un bol d'air sur l'un de ses parcours de golf dans le New Jersey. Souriant sous sa casquette rouge frappée de son slogan "Rendre sa grandeur à l'Amérique", le président a pu saluer samedi des supporteurs qui assistaient comme lui à l'US Open de golf féminin.

Et en dépit de voix d'élus républicains inquiètes et critiques de l'impact politique potentiellement dévastateur de l'affaire russe, l'occupant de la Maison Blanche garde le soutien du gros des parlementaires majoritaires au Congrès, ainsi que de sa base.

Mais sur le Capitole aussi, les nuages s'accumulent sous le poids du retard pris pour la réforme très controversée du système de santé.

Dans son message hebdomadaire samedi, le président a souligné que les sénateurs allaient enfin "voter la semaine prochaine une législation pour sauver les Américains de la catastrophe Obamacare". Mais le Sénat va finalement reporter l'ouverture de ce processus parlementaire très serré, le temps que le républicain John McCain se remette d'une opération chirurgicale.

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