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Rouen. Jugé à Rouen pour des menaces de mort sur le président du Congo

À l'audience du lundi 15 mai 2017 au Tribunal de Rouen (Seine-Maritime), dans un contexte très trouble d'agitation politique au Congo Brazzaville, trois prévenus ressortissants congolais, opposants au régime et en exil en France, sont accusés de menaces de mort réitérées à l'encontre de leur ministre et de son frère.

Rouen. Jugé à Rouen pour des menaces de mort sur le président du Congo
Le palais de justice de Rouen (Seine-Maritime) où ont été jugés les prévenus - Patrick Joliff

La période concernée court du 31 juillet au 26 octobre 2015. Tout commence lorsque les services de renseignement de la Police visionnent la vidéo d'un entretien proposé par un journaliste congolais à l'un des prévenus. Ses propos sont édifiants : faisant allusion aux exactions commises par son gouvernement, il menace clairement son ministre et sa famille de mort, par vengeance.

Intrigués, les enquêteurs constatent que des vidéos sont publiées sur les réseaux sociaux, réitérant les menaces à travers une mise en scène macabre : on y voit successivement les trois prévenus en tenue de combat, manipulant des armes à feu qui s'avéreront être factices. Ce qui apparaît comme une provocation directe incite le frère du ministre, résidant à Saint-Étienne du Rouvray (Seine-Maritime), à porter plainte en novembre 2015. La Police reçoit un autre appel de sa part quelque temps après, pour avertir d'une agression imminente à son domicile. Effectivement, en août 2016, sa maison est alors saccagée.

" Ce n'était que pour leur faire peur"

Interpellé à ce stade et placé en garde à vue, l'un des prévenus dit n'avoir agi "que pour leur faire peur", arguant du fait qu'il n'avait pas été payé d'une dette que son gouvernement avait envers lui, alors qu'il était agent de sécurité. Les deux autres prévenus font état de "convictions politiques plus appuyées", commente la Présidente de la Cour, quoique mises en scène sciemment pour laisser envisager le pire. Pour le Ministère public, "les faits restent qualifiables de menaces de mort inacceptables dans un état de droit". La défense des prévenus prétend "qu'il s'agit davantage de bêtise que d'action criminelle d'avoir dénoncé de la sorte un système politique sur des réseaux sociaux". 

Le Tribunal relaxe deux des prévenus et condamne le troisième à une peine amende de 300 euros avec sursis.     

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